lundi 21 février 2022

Trou des Charrues - Carrières des Grands-Malades, le 30 janvier

 Compte rendu sortie à la Carrière des Grands Malades - par Bi-Yu

Dimanche 30 janvier 2022

Arrivée sur place vers 10h, Géry me montre comment bourrer un kit et me parle de l’importance

du noeud en bout de corde.

Nous approchons l’entrée à 11h15, c’est plaisant de passer par une entrée naturelle mais c’est

autre chose de s’y glisser avec un kit plein..

Arrivée dans la grotte nous croisons un groupe d’Avalon, une deuxième corde nous indique la

présence d’un autre groupe, Géry ne s’attendait pas à tant de passage, heureusement ce n’était

pas équipé sur le parcours que nous avions prévu, du moins au démarrage.

Je fais un noeud de chaise un peu laborieux à un amarrage naturel et c’est partit pour

l’équipement d’une main courante. Un papillon puis un huit double pour le départ du puit.

La cavité est parfaite pour apprendre, on y est à son aise, on peut s’assoir pour faire les noeuds

tranquillement.

Descente du premier puits, je rate un spit que Géry remontera mettre pour éviter les frottements.

A ce moment nous croisons l’autre groupe, la corde de Dinant, qui remonte. Un peu d’attente le

temps qu’ils déséquipent et nous laissent la place.





J’arrive au second puit avec une broche et un spit pour le double amarrage.

Ils sont un peu haut pour moi, je suis en équilibre au dessus du puits mais après quelques

tentatives et un peu d’élan je parvient à mettre les mousquetons et à passer les oreilles de mon

fusion dedans, sous l’oeil attentif de Géry qui veille à ce que mon noeud soit équilibré.

Seconde descente, on avale un peu de terre dans cette grotte mais au moins elle est sèche.

Pour le dernier puit ce sont des spits au plafond, inaptes aux plaquettes qui ne supporteraient

pas la tension de la corde. Il faut équiper avec des as, cette fois c’est Géry qui s’y colle puisque je

n’ai pas encore étudié cet équipement.


Arrivée dans la carrière, on a eu froid en attendant en plein dans un courant d’air. Ça fait du bien

de marcher. L’espace est immense, certaines salles ont un écho incroyable, ça donnerait envie

d’y écouter de la musique.

Les spéléos d’Avalon sont là pour prendre des photos. Nous nous promenons, Géry me montre

les principales salles, les objets abandonnés à la rouille, les concessions en début de formation..

Nous allons jusqu’au puit naturel mais ne feront pas tout le tour car il est déjà 14h30.



A la remonté je laisse Géry déséquiper. Au dessus du deuxième puit, une chauve souris me vole

dessus. La pauvre nous l’avons réveillée avec tout ce passage. Elle tombe à mes pieds, je ne sais

pas quoi faire. J’éteins la lumière en attendant Géry puis pars discrètement avec la lampe

halogène pour essayer de ne pas l’éblouir. Géry la mettra sur le côté pour éviter qu’elle ne se

fasse écraser. Espérons qu’elle retrouvera le calme dont elle a besoin.

La remontée se passe tranquillement, nous sortons de la grotte un peu après 16h.

J’ai bien appris, ça donne envie de s’essayer à équipements plus sportifs !

Merci Géry pour la patience et la pédagogie !

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