mercredi 11 décembre 2024

Trou des Manants, le 8 décembre 2024

Equipe 1 :

Nous nous retrouvons ce dimanche 8/12 pour un nouvel interclubs entre l'ESB (John, Géry, Aurélien, Martin), l'Astragale (Yohan, Pascal) et une membre des Sus-pendus (Virginie).

Ce sera le Trou des Manants, rdv est donné à 10h30.

Suite à une petite erreur d'évaluation de timing de ma part, Yohan et moi arrivons avec 5 petites minutes de retard. Tout le monde est déjà là. Heureusement que ce sont nous les Liégeois sensés habiter tout près...😅

Le temps de se dire bonjour, nous nous apprêtons dans le froid et hop, direction l'entrée !

Descente de l'échelle (trop courte), petit ramping, on passe à côté du départ du puits interdit et nous nous engageons (gaiement) dans la descente jusqu'à la Salle du 25eme. Une belle série de passages étroits et de progression dans les blocs. Certains soufflent déjà un peu, ça réchauffe,...la remontée va être chouette 😁

Nous arrivons rapidement à la Salle du 25eme. Il est temps de faire les équipes.

Pour des raisons de forme, carrure, corpulence, expérience, et autres, l'équipe qui ira par la Salle du Smog est composée de Virginie, Géry, Yohan et moi.

John, Martin et Aurélien iront par la Salle blanche. Rendez-vous dans l'aquatique!

Notre valeureuse équipe "Smog" monte donc via la corde en place vers le réseau menant à la Salle du Smog.

Le cheminement est évident, on avance bien mais sans courir. Yohan et moi en tête suivis de Virginie et Géry.

Je sent une petite inquiétude concernant la fameuse étroiture dans laquelle il faudra s'engager les pieds en avant vu qu'elle est directement suivie par une désescalade d'environ 2 mètres.

A presque chaque rétrécissement j'entends une petite voix derrière moi "c'est ici l'étroiture les pieds en avants?".


Nous arrivons enfin au rappel de la Salle du Smog. Yohan étant passé premier, c'est lui qui équipe.

Après la descente nous arrivons enfin à la "fameuse" étroiture.

Yohan s'engage, ça frotte... ça souffle... ça refrotte... ça ressouffle... ça ne passe pas...ah si! Ça souffle encore, ça frotte... ça froooootte...yes! C'est passé !

A moi maintenant ! Ça frotte un peu mais ça passe bien.

Nous attendons Virginie au pied de la désescalade.

Silence...

Frottement...

Les pieds apparaissent...

-"Je ne passe pas!"

-"Mais si! Continue et soulève un peu le bassin"

-"ah oui!"

Les pieds avancent un peu.

-"non je ne passe pas!!"

-"Mais si tu passes, continues comme ça"

-"ah oui..."

Elle sort de l'étroiture, ses pieds s'engagent dans la désescalade et zip! Ça passe même trop bien 😅 Je cale vite son pieds pour lui éviter une glissade et elle fini en douceur jusqu'au palier.

Au tour de Géry ! Il décide de se déshabiller. Enfin, de retirer son baudrier, ça devrait être suffisant. Et effectivement, il passe sans trop de problème l'étroiture (une petite douleur à l'épaule tout de même).

Petite pause pour que Géry se rhabille et boive un coup. J'entends Yohan parler un peu plus bas, les autres sont déjà en-dessous !

Les 3 fusées nous apprennent qu'elles sont déjà allées jusqu'au siphon et qu'elles commençaient à se demander si tout allait bien de notre côté.

Nous les croisons, petite discussion rapide et hop! C'est parti dans l'eau pour un aller-retour jusqu'au siphon. Ça mouille mais c'est beau!


Nous remontons par le puits de la Salle Blanche, équipé de main de maître par Martin.

Yohan et moi au déséquipement. En haut du puits, Géry passe en premier.

-"merde ça queute!!!"

-"impossible, il n'y a pas 36 chemins"

-"si si, je vous dis que ça queute! On s'est gouré !!"

Je demande pour passer devant, petit passage bas, ça s'élargit et effectivement ça a l'air de queuter ...mais des traces dans la glaises me montre le chemin. Il y a un petit passage bas à droite.

On peut continuer !

Sur le chemin du retour vers la Salle du 25eme nous croisons les kits de l'équipe des fusées qui sont allées visiter le réseau Sandrine. Nous continuons et on embarque au passage leur kit de déséquipement.

Remontée dans les éboulis. Nous mettons le matos de Géry et le mini kit de Virginie dans un des kits et nous continuons à monter.

L'équipe des fusées nous rejoint juste avant la dernière ligne droite vers la sortie, bon timing !

Petit nettoyage dans la rivière et bien vite se changer pour se réchauffer et aller boire un vers à Tilff !

Encore un bon interclubs entre amis!

Pascal




Equipe 2 :

J'arrive un quart d'heure à l'avance. Géry est déjà là et comme à l'habitude le parking est déjà encombré de voitures appartenant aux "promeneurs de chiens". Heureusement, on sait que 30 minutes plus tard cela va se décanter.

Et c'est le cas, on arrive finalement tous à caser notre voiture.

Une fois équipés, nous partons au compte-goutte vers l'entrée du trou.

J'ai le temps d'aller voir l'entrée du Trou du Procès qui est vaguement dissimulé. Ce trou descend à -13m et surplombe la Galerie Sèche qui est tout de même encore 30m plus bas.

Je rejoins mes camarades et je ferme la porte. Dans la descente, cela bouchonne à certains endroits, j'ai donc le temps de scruter à gauche et à droite à la recherche de la galerie d'accès à la Salle aux Etoiles mais je ne la trouve pas..

On se regroupe en bas dans la Salle du 25ième. Je cherche la suite. Sous la corde en place à gauche part une diaclase mais ce n'est qu'un bouclage vers le sommet de la corde. Ensuite je vais voir vers la droite qui descend. Il pleut ici. La suite pour l'équipe de la Salle Blanche est bien par là..

Martin passe devant et Aurélien suit. On grimpe quelques blocs et le cheminement évident nous mène à une diaclase étroite garnie d'une belle coulée. Ce n'est pas par là, on prend à droite et je continue seul jusqu'à une salle très haute, je suis sous le Grand Puits. Je conseille à mes camarades de venir voir ce grand volume. Mais nous pensons que ce n'est pas la suite. Nous retournons en haut des blocs et puis je sors le descriptif qui m'indique que c'était en fait le bon chemin et qu'il faut s'enfiler dans un laminoir. 

On s'exécute et on parcourt rapidement la Galerie Sèche et enfin nous arrivons en haut d'un puits. Nous sommes vraiment distraits et pensons être à la Salle du Smog. Le descriptif parle de 2 broches pour commencer l'équipement. Nous comprenons notre erreur assez vite. Martin trouve un mousqueton plaquette qui pend sur une des broches. Arrivés en bas, nous cherchons un peu et prenons vers le haut, Martin continue l'équipement et nous voilà à la rivière.

L'autre groupe n'est pas là, on décide donc d'aller voir le siphon. Le tronçon de rivière est superbe mais faut se mouiller jusqu'au dessus du genou. Toujours pas de signe des autres. Cela commence à nous inquiéter mais arrivé à la cascade, je distingue l'éclairage de Yohan au-dessus de moi. Tout va bien. Un peu de temps a été perdu dans l'étroiture de la Salle du Smog.

On ne reste pas longtemps ensemble et nous grimpons vers le Smog. On fait une pause casse-croute et c'est à moi de me farcir en premier cette escalade en étroiture mais tout va bien grâce à la corde en place.

Aurélien me suit mais doit retirer son matériel et grâce à une petite poussée, il vainc l'obstacle. Martin lui n'a aucun souci pour passer.

C'est Aurélien qui déséquipe le puits du Smog et on rejoint assez vite la corde fixe de la Salle du 25ième. Puis la salle du Grands Puits. De là, on descend la corde à nœud. Plus bas c'est la rivière qui siphonne directement. Pour le réseau Sandrine, on prend à gauche dans une diaclase étroite remontante d'où s'écoule un amont. Cela devient plus étroit. Je pars en éclaireur. Cela rétrécit encore. Je reviens pour regarder la topo. Je laisse 2, 3 éléments de matériel et je parviens à passer une étroiture en angle droit. Aurélien ne passera pas. Martin me suit. Cela s'élargit un peu. Devant moi cela monte dans un passage étroit. D'après la topo un affluent doit arriver de la droite. Martin le voit mais c'est un siphon. Je trouve la suite qui était cachée derrière une strate et on fait un virage à 180 degrés qui shunte le siphon. Cela monte encore et ensuite virage à 90 degrés à gauche. En fait, je cherche à atteindre une cascade de 3m suivie d'une cascade de 7m. Rien de tout cela pour le moment. On quitte l'affluent et la suite est un ramping long de 4m et haut de 25cm. Je passe le premier, Martin me suit et on arrive dans une petite salle avec encore une arrivée d'eau sur la droite. Devant nous, une escalade de 3m un peu expo. Martin n'est pas chaud  de la tenter mais moi je le suis..

Je me lance et je passe, en haut je continue et arrive dans une autre petite salle et je distingue le point topo 6. Toujours pas (de bruit) de cascade. Je fais donc demi-tour et on se refait toutes les étroitures dans l'autre sens. Aurélien ne nous a pas attendu vu qu'il était dans la diaclase humide. On le retrouve en haut de la corde à noeud et constatons que l'autre équipe a pris notre kit d'équipement. Ce qui nous indique clairement qu'ils sont devant nous. Proche de la sortie, nous les rattrapons. On se lave tous un peu dans la rivière et rejoignons les voitures pour se changer.

Ensuite, direction Tilff pour un bon verre de bière ou de vin chaud avec ou sans gaufre avec ou sans fromage, saucisson, pâté.. selon les goûts.

Encore une sympathique sortie en interclub!

PS : une fois rentré, en scrutant la topo, je comprends que dans le Réseau Sandrine, nous ne sommes pas allés dans la galerie menant aux cascades mais dans une galerie parallèle. A re-tenter la prochaine fois..


John

Trou d'Haquin, le 24 novembre 2024

 Participants ESB Manel, Serge, John, Géry, Martin et Aurélien

 

Grande sortie « en famille » dimanche passé.

Une bonne partie des spéléos actifs de l’ESB se sont retrouvé au trou d’Haquin

pour une sortie annoncée comme cordesque et engagée.

Deux équipes en chassé-croisé continu sont prévues ...

Briefing ardu entre John et moi pour définir les parcours et la distribution des équipes.

Il nous faudrait bien l’aide d’une IA …

Finalement, c’est mon idée de départ qui est retenue.

L’équipe 1 entre par la grotte du Triton. Martin équipe suivi par John et Manel.

L’équipe 2 entre dans la galerie de la Trompette. J’équipe, suivi de Serge et Aurélien.

C’est bruyant : un guidage organisé par les « Sans Ciel » est en cours.

Le but est de passer à droite, de l’autre côté du miroir ... vers les « Hauts de l’Haquin » (dénomination non officielle NDLR …).

Petits chipots de départ puis, je m’élance en poussant le kit devant moi.

Bardaf c’est l’embardée ! Le kit n’était pas accroché et tombe dans la branche annexe du puits de la Trompette. M’enfin ! ? Heureusement, pas jusqu’en bas …

Pas étonnant avec tout ce brouhaha que des distractions arrivent ! …

Je récupère le kit (ouf ! …).

Encore un amarrage naturel et nous passons de l’autre côté. Nous filons en rappel et mettons pied dans la galerie des Lucarnes.

L’équipe 1 nous a maintenant rejoint et remonte déjà sur notre équipement.


Je file commencer l’équipement hors crue de la Cascade.

AN, broche, anneau sur chaîne, spit foutu, dyneema sur AN, spit, spit foutu …

GRrrr, le suivant est hors de portée. Grand écart, grande extension … P … de M … que c’est dur ! Je sue, je souffre, mes adducteurs crient au secours … .

Pour couronner le tout, une équipe en formation me colle au cul sur la même trajectoire !

« Hé menneke ! : mais n’utilise pas ce spit, il est foutu toi ! ... »

Bon, j’y arrive finalement. Main courante sur la terrasse et rappel jusqu’au pied de la Cascade.

Bien le bonjour Thomas ! … papote de rigueur. Salut Chris ! …

Il y en a du beau monde ici bas !?

Pendant ce temps, étonnamment « seulement », l’équipe 1 arrive après avoir descendu l’éboulis.


Il y a tellement d’eau, qu’ils ont été obligé de placer une corde pour éviter de se rincer gratis ... ! … Bien vu John d’avoir pris une corde de secours avec toi !

Dîner tartines pour certains.

Attend ! Attend ! C’est pas fini ! ...

Bon, et maintenant ? On se réparti comment ? Re briefing ...

Transfuges en vue ...

John emmène Manel et Serge se vautrer dans la boue du réseau CRS en vue d’aller le plus loin possible en direction du réseau « X » …

John avait prévu son matériel pour écoper certains passages quelque peu aquatiques. Manel profite de la boue pour baptiser sa toute nouvelle combinaison spéléo.

Pendant ce temps, Martin grimpe sur les vires en place au-dessus de la Sentinelle puis, bifurque sur le parapluie de la grande salle.

Tandis qu’il y fait un bel aller-retour, Aurélien et moi avalons ces vires en place jusqu’à plus de corde.

On pourrait presque toucher les pieds de Martin au bout du parapluie.

Retour par mon équipement au-dessus de la Cascade. C’est Martin qui déséquipe.

Nous poursuivons notre retraite par la grotte du Triton


C’est alors que John, Serge et Manel sortent de leur cloaque, remontent le grand éboulis puis redescendent l’équipement «Trompette parallèle » (dénomination non officielle NDLR …). Et tout ça pourquoi ? Ben ... juste pour le déséquiper pardi !



Une fois encore, notre timing était parfait !

Les deux équipes retrouvent le soleil à la même   minute. L’une par l’entrée d’origine et l’autre par le Triton, poils aux …

TPST : 5h00

Parking : vérification sous nos pneus parfois que ce salopard inconnu n’aie encore placé des clous dessous.

Troisième mi-temps à « La fête au palais » où nous retrouvons Pascal, Johan et Mélina de l’Astragale (ils étaient eux au « réseau de Frênes »).


Que c’est chouette de passer ce dernier moment avec ces très bons amis !

Vivement le retour au trou d’Haquin pour un autre challenge … !

Cette fois là, on essayera de percer le mystère de la voie qui mène au très haut plafond de la galerie des Lucarnes.

Il y a des broches inatteignables qui nous y narguent depuis trop longtemps ! 

Le rapporteur de service : Géry  

vendredi 29 novembre 2024

Galerie des Souces, le 17 novembre 2024

Suite à un manque de sortie spéléo, Petra nous demande qui est disponible dimanche 17 novembre. Après formation de la bande, Petra, Géry, Laurent et moi-même irons à la Galerie des Sources comme demandé par Laurent pour sa « dernière » sortie spéléo.

On se retrouve sous le pont ferroviaire et il fait bien moins froid que la dernière fois. Nous y étions pour faire le réseau Daniel en janvier dernier avec l’Astragale. L’entrée, d’habitude dure à trouver, est atteinte en un temps record (petit chemin à peine marqué qui part en bas du talus, juste avant l’ancienne carrière). Par contre le cadenas nous prend un peu plus de temps.

Une fois entré, on descend dans une faille assez étroite (qui sera redoutée par Géry et Laurent pour la remontée) qui nous mène assez rapidement à un éboulis assez paumatoire (sortie sur la gauche).
Après la salle des graffitis (snif), on descend dans un entonnoir et on s’engage dans quelque chose de nouveau pour moi. On suit Géry et je n’ai presqu’aucune idée du cheminement que l’on emprunte si ce n’est qu’on arrive au sommet d’un P20 qui mène au siphon. On y descend tous, la base du puit est assez étroite et la suite bien cachée : un ramping étroit qui part du niveau des pieds. Aller-retour pour Pétra et moi puis retour pour tout le monde par une variante (celle qui rejoint le départ de l'escalade d'accès au réseau Daniel). Je croise enfin une salle connue : un musée de sculptures d’argile.
On remonte (en passant par l'étroiture de la cacahuète) ensuite l’entonnoir et comme il nous reste du temps on décide de faire un autre puits (C15), qui ne doit pas être très loin de la salle du cierge cassé/réparé. Une fois en bas, une petite étroiture nous permet, à Petra et moi, d’accéder a de très belles concrétions !
La remontée de la faille d’entrée se passe finalement sans encombre pour Laurent et Géry. Descente du talus sur les fesses.
La journée se terminera autour d'un verre à Gendron-Celles.
Martin, le rapporteur de service

Camp des Suspendus, du 21 au 27 octobre 2024

Participants ESB : Géry et John

21/10/2024

Journée trajet vers le gîte du Closet à Fertans. Ce gîte très rustique est en fait une combinaison de 3 gîtes plus petits. Le soir, les discussions vont bon train pour définir l'activité du lendemain. Géry et moi optons pour la descente dans Vauvougier, un grand classique du Doubs

22/10/2024

Participants pour Vauvougier

Fred, Carine, Dolores, David : la Cordée de Mouscron

Cyril, Denis : Suspendus

Géry, John  : ESB

Fred, David, John, Denis jusqu'au fond. Cyril s'arrête en haut du Grands Puits
Géry, Carine, Dolores font demi-tour peu après l'étroiture élargie.
Equipement par Fred.
Déséquipement par John et Valentin. Denis reprend pour le dernier kit, incluant le puits d'entrée et la vire qui a fait souffrir tout le monde à la remontée.
Vidéo de la sortie : 

23/10/2024

Géry, John et Virginie optent pour une rando pour se préserver pour la sortie à Chauveroche prévue le lendemain. C'est le papa de Fred qui sera notre guide. Nous ferons une rando de 11km au départ du gîte de Coulans-sur-Lizon. Nous passerons par la fontaine de Brue et un point de vue sur la vallée du Lizon.

Les autres pour la plupart sont allés faire une via ferrata à Nans-Sous-Saint-Anne

24/10/24

Les 15 Suspendus et les 2 ESB sont tous de la partie pour Chauveroche

Géry et Virginie font demi-tour au 3/4 de la galerie sèche, devenu un cloaque de boue.

Geoffrey et sa fille de même dans la 1ère section de rivière (les Grands Bassins).

Pierre et Cyril s'arrêtent au niveau de la 1ère cascade après avoir bien aidé à tracter quelques spéléos.

Tous les autres vont au fond et certains passent la voûte mouillante jusqu'au Lac Rond.

Au retour, je vais voir seul la Galerie du Porche carrée et le début de la Galerie des Macaronis, passages bien plus concrétionnés que le collecteur principal.

Longue journée avec un tpst entre 10h et 11h pour un cheminement de 12,5km dont 10km dans l'eau.

Vidéo qui illustre la partie Galerie Sèche devenu un beau cloaque : 


25/10/24
Une grande majorité du groupe descend dans le Gouffre Pouet-Pouet, pré-équipé par Fabrice quelques jours plus tôt.
Pierre s'arrête à environ -100. Géry et Virginie s'arrête même avant.
Tous les autres vont au fond. J'arrive le dernier. Je vais voir la galerie aval et amont. Belle ambiance active mais le manque d'énergie et l'envie de ne plus se mouiller les chaussons fait que je ne vais pas jusqu'au siphon d'un côté, ni jusqu'à la voûte mouillante de l'autre. Une partie du groupe remonte pendant que je casse la croûte. Je précède Denis, Valentin et Frédéric qui vont se charger du déséquipement.

26/10/24

Participants pour Cyclope 2 : Géry, John, Virginie, Pierre, Cyril, Frédéric

Nous allons jusqu'au sommet du P16. Géry et Pierre à l'équipement. Frédéric va tout déséquiper

Les autres vont descendre au Gouffre de la Légarde

Très bon resto le soir à l'auberge du Pont du Diable pour fêter la fin du camp

Vidéo illustrant la descente dans Cyclope 2 : 

27/10/24

Retour vers la Belgique en faisant un crochet par le spéléodrome de Nancy : 

Un très très bon camp, bien sportif..


jeudi 17 octobre 2024

Weekend en Meuse, 21-22 septembre 2024

 Organisation : le club spéléo du CAF de Lille

Mes amis, que d’aventures !!! …

Nous sommes trois de l’ESB a répondre partants à l’invitation du club de Lille :

Manel, Géry et John.

Question organisation, le club de Lille, après avoir réservé le gîte spéléo de Lisle-en-Rigault (MLS : Maison Lorraine de Spéléologie) s’occupe du programme, de l’intendance et de l’apport du matériel collectif.

John et Manel apportent plusieurs bières belges.

De mon côté, j’apporte un cubi de jus de pommes, des pots de confitures maison et le repas du samedi soir : un « cochon chinois ».

Pour « si jamais », je prends quand même un ravier de beurre et un essuie de vaisselle.

Vendredi 20 septembre : départ de chez moi vers 14h30 dans la voiture de Manel.

Du côté de Lille, quatre participants, le départ est en fin de journée et ils envisagent d’arriver au gîte vers 21h30.

Après avoir soupé dans un drôle de restaurant à St-Dizier, nous arrivons au gîte vers 20h30.

Et là, Sandrine, la responsable du gîte, nous apprend qu’elle a reçu un appel de Gaëlle l’informant que la voiture de Lille est tombée en panne ! Mazette !!!

J’ai Gaëlle au téléphone … remorquage de leur véhicule et rapatriement en taxi de nos quatre amis jusqu’à Lille. WE spéléo annulé pour le CAF ! …

Caramba ! … Nous voilà à 4h00 de route de chez nous sans corde ni mousqueton pour équiper.

Sandrine appelle le président du CDS (Comité Départemental de Spéléo), un nommé Mr Gérard.

Celui-ci renseigne à John trois numéros de GSM de responsables de clubs locaux.

Question de voir si l’un où l’autre ne pourrait pas nous prêter du matos …

Nous n’arrivons pas à avoir un contact au téléphone ce soir là ! ...

Si pas de contact possible, nous rentrons demain au pays …

Samedi 21 septembre au matin. Nous allons chercher les baguettes.

La boulangère sort de son privé un carton de lait pour nous dépanner.

Ben oui, on a rien nous ! Déjà que Sandrine nous a donné du café, du détergent, du produit de vaisselle etc. …

Encore heureux que j’ai pris du beurre de chez moi !

John envoie des sms à nos trois numéros de clubs.

Bingo, l’un d’eux nous téléphone rapidement et accepte de nous prêter ce qu’il a déjà chez lui (une C50, une C80, 5 moustifs, deux sangles, ...)

Il ira chercher pour nous du matos supplémentaire au local par la suite …

Cool ! Avec cette C50 et quelques mousquetons, on peut déjà faire le Rupt du Puits aujourd’hui !

Beurey-sur-Sault : notre sympathique sauveteur (Mr Danilof) nous attend.

Nous lui offrons une huitaine de bières pour son club : le « Proteus ».

En route pour « Robert-Espagne » et son Rupt du Puits.

Accès par un puits artificiel de près de 45 mètres pour atterrir dans une longue rivière souterraine.

Il y a déjà un club de l’Essonne (France) sur place.

Nous enfilons nos néoprènes, plaçons la C50 et hop, dans le trou !

Non sans stress pour Manel … Son plus grand puits jusqu’à présent !

Commence une longue randonnée dans le collecteur.

Le niveau est très bas. Légère incursion dans la galerie du silence puis direction l’affluent des marmites que nous remontons l'embranchement vers le siphon.

Nous y croisons des bébés salamandres et sympathisons avec nos collègues français. C’est un très chouette groupe, nous rigolons ensemble !

Nous retournons ensemble jusqu’au collecteur. Nos amis français retournent à l’entrée où ils pourront remonter sur deux cordes du coup.

De notre côté, nous poursuivons jusqu’à l’affluent des macaronis.

Passage très délicat de la cascade : c’est sur nos bras qu’il faut compter et il n’y a quasi pas de prise de pied.

Si on glisse, c’est plouf jusqu’au casque. Heureusement que John est là pour aider ! …

Du fond de l’affluent des macaronis, nous mettrons une heure pour le retour jusqu’à la base du forage. Le dernier Français va justement commencer sa remontée.

Je le suis sur leur corde en 9mm. Manel utilise pour la première fois un pantin (celui de John).

Tous dehors, je rebouche l’entrée avec son chapeau de polyuréthane …

Puis fermeture du cadenas de cet étrange structure qui protège le forage.

TPST : 5h00

Photos souvenir avec nos potes français.

Coup de fil à notre sauveteur pour une ajoute de matos en vue de faire la « Sonnette » le lendemain dans la carrière de Savonnière-en-Perthois.

De retour au gîte, je réchauffe le cochon chinois. John cuit le riz.

Souper, brossage des dents et au lit.

Enfin du repos ! Sur nos lits et dans l’obscurité de notre chambre, John nous raconte des histoires passionnantes d’exploration en Thaïlande.

Vidéo de la journée : 


Dimanche 22 septembre. Direction Beurey-sur-Sault pour le surplus de matos

chez notre sauveteur de WE spéléo.

Gaëlle m’avait donné le code du cadenas pour l’entrée du Paquis de la carrière.

Il pleut un peu, nous nous changeons dans l’entrée.

Comme les heures sont bien avancées, il faut être lucide si on veut sortir du gîte pour 16h00.

On ne pourra vraiment pas aller jusqu’au fond de la Sonnette. Je suggère de ne prendre qu’un kit, celui avec la C80.

Une demi-heure de marche pour enfin arriver à l’entrée du gouffre de la Sonnette.

Je propose à John d’équiper. Mais non, il me laisse la place.

Manel me suit, elle est bien entourée comme toujours.

P30 majestueux, plein pot et très esthétique !

Petit rappel suivant et court méandre. Il faut s’arrêter là et remonter.

Vidéo de la journée : 


Une heure et demi à trois pour prendre une courte douche, sortir nos affaires, récurer le gîte, laver le matos prêté. Chacun à son poste.
16H00 moins 5, Sandrine fait l’inspection, il me reste juste à passer la loque à reloqueter dans la cuisine. C’est tout bon !

Nous offrons nos dernière bières belges à cette super chouette personne !

Encore un passage par Beurey-sur-Sault. Notre sauveteur a laissé une brouette protégée de la pluie dans son jardin pour y rendre le matériel avec un petit mot sur un carton.

Nous y rajoutons un dernier grand merci de la part de l’équipe spéléo de Bruxelles.

Vive la solidarité spéléo !!! Retour Belgique.

Nous nous souviendrons longtemps de ce WE riche enrebondissements, rencontres et solidarité !

samedi 12 octobre 2024

Abîme de la Chawresse, le 8 septembre 2024

Participants ESB : John, Manel, Petra et Géry

Le rapport est en ligne : ESB News : Chawresse le 8 septembre 2024



vendredi 13 septembre 2024

Abîme de Lesve, le 25 août 2024

 

Participants : John, Manel et Géry de l’ESB

Un dimanche sous le soleil pour s’engouffrer sous terre …

Nous n’étions qu’à trois mais c’était bien comme çà !

Le premier souhait étant surtout de familiariser Manel au passage de fractionné.

Et ce, sans la pression du nombre de participants.

Je prends la commande de l’équipement. Manel me suis avec le deuxième kit.
John avec son kit bouffe surveille et encadre Manel.

Zut, la C38 est toujours aussi courte.

Il y a un total de neuf fractionnés (!) que Manel passe consciencieusement.

Je termine l’équipement avec le puits final qui, pour une fois, n’est pas arrosé ! Youpie !

En 5 minutes nous visitons ensemble l’aval de la rivière. Puis, John va faire un bout de l'amont avec Manel.

Je remonte en premier et précède Manel. A chaque étape, je l’attends patiemment et lui prodigue les conseils d’usage.

Erreur d’appréciation lors de l’’équipement : j’ai fait une ganse trop courte à l’arbre couché, ce qui pose de gros soucis à Manel. Pardon fifille ! Mais bon … c’est le métier qui rentre !

John déséquipe. 3H00 sous terre et enfin le soleil avec sa chaleur écrasante.

Ha, c’était un très bon choix de cavité pour Manel en vue du WE en Meuse dans quatre semaines.

Il n’est pas trop tard, nous pouvons encore aller passer un peu de bon temps à Floreffe.

Manel est éblouie en découvrant l’abbaye !

Nous mangeons tous un morceau de tarte au fromage en écoutant John raconter des souvenirs spéléo et parler d’exploration en Thaïlande.

Qu’est-ce que tout ceci est bien agréable !!!

Vivement la prochaine sortie dans deux semaines !



Le rapporteur de service : Géry