jeudi 20 octobre 2011

Souffleur de Beauregard, le 9 octobre

Aujourd'hui, nous sommes cinq (Eric, Joris et Eric des Calcaires + Jacques et moi)  à accompagner Pol et Fritz dans ce beau réseau. Non pas seulement pour faire de la progression mais aussi pour aider à "travailler".

Après quelques explications sur la doline voisine qui n'a pas donné les résultats espérés suite à de nombreux efforts, Pol nous relate l'ouverture de cette petite entrée qui fut elle bien concluante.

Nous nous engouffrons et après quelques puits, arrivons au niveau du méandre-faille en direction des Banquettes. Ici cela fatigue puis cela surchauffe dans les Banquettes.
A la sortie, nous prenons un passage en hauteur (la galerie tout droit donne accès à la rivière Sud) et après encore une heure de crapahutage et quelques remontées sur corde, nous arrivons à la rivière Orange.

Ici nous faisons 2 groupes : Fritz et Eric iront travailler en aval de la rivière Nord tandis que les autres accompagneront Pol du côté du réseau des Oubliettes pour une tentative de jonction avec le réseau d'entrée (qui n'est qu'à quelques mètre d'après la topo).

On fait une pause bouffe et je tente quelques photos.
On reprend la progression par la rivière Orange.C'est vraiment pas mal !

Plus loin, Pol demande un coup de main pour topographier un boyau.

On repart, après au moins une demi-heure, nous arrivons à cet éboulis dans lequel Pol se faufile et nous montre le chantier. Ce n'est qu'un boyau au fond duquel une cheminée semble démarrer. Il faut percuter pour y voir plus clair. Ici l'air est littéralement aspiré vers le haut.

Après quelques pétards, Pol a dégagé le passage et tente de monter mais ca se rétrécit très vite.

L'heure est passée et on en a encore pour trois heures pour sortir. On remballe.

Sur le retour, dans une salle carrefour dont je ne me souviens plus du nom, on retrouve Fritz et Eric qui nous racontent les résultats atteints. De leur côté, cela s'est mieux passé. Après quelques percutages dans la rivière, Fritz a pu passer et a gagné quelques dizaines de mètres avant d'être à nouveau bloquer par la roche. Prometteur..

On reprend la route du retour et suons dans les infâmes Banquettes et son tout aussi infâme méandre qui suit.

Et enfin, l'air frais se fait sentir mais il fait déjà nuit. Un TPST de 8h30 quand-même. Ce Souffleur se mérite..

Ici la vidéo de Jacques qui montre "l'ambiance" :

Brevet équipier, les 1 et 2 octobre

Sur plus de 20 inscrits, 8 se sont présentés au matin à VLG. Après une chaude journée dans la carrière, 2 candidats ont abandonné (faut dire que ca tapait sec...).

Le lendemain, à la suite de la sortie en grotte, les 6 "rescapés" ont réussi.

Weekend intéressant et sportif !

samedi 8 octobre 2011

Trou d'Haquin, le 25 septembre

Nous sommes cinq. Les objectifs sont multiples : découverte du milieu souterrain pour Catherine, (re-)initiation pour Julie, occasion d'équiper un petit peu pour moi avant le brevet équipier. Et pour Thierry et Christel, une sortie spéléo classique.

Après avoir jeté un coup d'oeil au chantoir de la Fosse-Roy ainsi qu'à la nouvelle entrée de l'Haquin (ouverte par Bibiche et ses comparses de désob), nous nous engouffrons, Thierry agréablement accompagné de Catherine et de Julie par l'entrée classique, Christel et moi par l'entrée supérieure.

Je place immédiatement une corde (mais les amarrages empêchent d'équiper correctement). Ensuite on désescalade et je replace une corde mais je ne trouve pas le départ des Trompettes. Tant pis, on continue la descente. En chemin, on rencontre une belle salamandre endolorie.

On rejoint l'accès classique vers la Sentinelle où nous retrouvons Thierry, Catherine et Julie.

Un groupe d'allemands a déjà équipé les Cascades (pas de regret de ne pas être passé par là)

Rapidement, on parvient à la Boite aux Lettres puis le Colimaçon. Depuis la Salle de Minuit, Christel et moi allons voir les cheminées. Peu avant l'une d'elle, on apercoit un couloir désobé horizontal.

On revient vers Thierry, Catherine et Julie et allons tous voir le pont de Calcite et le boyau désobé par Bibiche (toujours impressionnant de voir la quantité de sédiments dégagés..)

Retour par le Paradis et la main courante déjà équipée. On s'arrête à la Sentinelle pour faire le point. Catherine semble assez fatiguée. On décide d'en rester là et de remonter à notre aise.

Séparation en deux groupes comme à l'aller. On retombe sur une autre jolie salamandre.

Avant de retourner aux voitures, on fait un crochet par le Pré-Batard. Il y avait un effondrement juste à côté, il y a un mois mais on constate que le fermier l'a déjà rebouché. On ne rigole pas ici! On sait qu'un trou qui reste ouvert comme cela, cela attire certains individus..