17/07
Arrivés de nuit au camping des Lumes à Isle-sur-le-Doubs. La gérante passe
sa tête par la fenêtre de son appartement et est un peu surprise de nous voir
et surtout de nous voir au-delà de la grille. Après quelques pourparlers, elle
nous indique où nous installer en silence..
18/07
Le matin, il pleut de manière assez soutenue. Et on apprend que la
réception s’est fait braquée pendant la nuit donc, très certainement après
notre arrivée. Il faudra quand-même faire attention à ses effets personnels dans ce
camping.
La pluie s’arrête vers 11h. On a pris la décision de descendre le
Gouffre de la Légarde situé à une heure de route.
Arrivés à la lisière du bois, Simon se rappelle du coin. On trouve
l’entrée facilement, il y a 80m de marche d’approche.
Martin s’équipe et fonce équiper mais il y a un problème de kit. Il doit
remonter et intervertir 2 kits.
Ensuite, les puits vont s’enchainer assez vite,
ils sont larges et souvent "plein pot" (moins marrant pour la remontée). Arrivé
à la trémie, un ralentissement se fait sentir nettement. Il y a quelques
étroitures à passer dont l’une est plutôt scabreuse. Simon va en vider une.
On décide de
casser la croûte avant de sortir de cette zone à crapahutage. Au-delà il
y encore un R4 et un P17 et nous voilà arrivés à un carrefour. On
s’engage vers l’est et tombons sur le « Bassin » équipé en
main courante d'une manière un peu particulière. Le mousqueton qui la maintient ne semble pas complet..
Martin se lance. Ca tient mais il faut atteindre les autres
troncons par quelques acrobaties afin d’éviter l’eau. Finalement, il sort de
l’autre côté . Simon n’y va pas par 4 chemins et traverse le bassin en
combi. L’eau lui monte jusqu’au torse mais ca passe. Arnaud se lance aussi dans
le passage de la main courante mais cela va durer.
Simon et Martin auront même
le temps de visiter la « Grande Galerie ». Simon me rejoint et nous
allons voir la Galerie de la Boue de l’autre côté jusqu’à un ressaut. Il y a
quelques beaux gours au début mais c’est bien la seule partie qui mérite la
visite.
Ensuite nous nous retrouvons et remontons les puits avec déséquipement successif de Martin, Arnaud et moi.
Ah oui, il faut mentionner la présence de belles sculptures de boue dont certaines ont même été "subtilement" retouchées.
Ce soir, Simon décide de dormir sous la bâche que nous avions installée le matin pour nous abriter.
J'ai donc plus de place dans la tente mais je me dis que le temps est encore variable et qu'il y a des chances qu'il revienne sous la tente en pleine nuit. Bien vu... Vers 4h du mat', la pluie commence puis s'intensifie. Simon déboule dans la tente avec son matelas mouillé. Bon allez vas-y mon gars, la place est déjà libre pour que tu t'installes. A partir de 6h, Simon se met à ronfler comme un buffle. Pour moi, la nuit est finie mais pas de souci car je sais que la journée sera relaxe.
19/07
Le
dimanche, après quelques doutes dus à la météo capricieuse, nous avons
rendez-vous avec notre guide comme prévu à la carrière de Romain pour la visite
du Crotot.
Après nous être équipé du minimum (pas de matériel de progression) sur
un parking à quelques lieux de là, nous sommes fin prêts pour la visite.
Il n'y a pas assez de mots pour décrire cette cavité. Les images parlent d'elles-mêmes (à voir en HD, plein écran) :
Le soir, nous préparons les kits pour le gros morceau du
lendemain : Pourpevelle et ses plus beaux passages (ASCO, Pourpelui 1 et
2, Avenue Sud). Simon ne sera pas de la partie n'ayant pas de néo. il fera une rando de son côté.
Il propose de dormir dans la 3ième tente ce qui me permettra d'avoir une nuit correcte..
20/07
Levés de
bonheur, on atteint le nord de Soye dès 9h. Un fermier qui passe avec son
tracteur nous indique le bosquet qui masque l’entrée de Pourpevelle. Martin équipe
immédiatement… et Arnaud s’empêtre dans cet « équipement piège » en
main-courante.
Martin
s’impatiente, il a déjà équipé l’ensemble des puits. On le rejoint au bas de ceux-ci, On prend à gauche et l'on rencontre les premiers gours. Puis à droite vers les Voûtes Basses. On atteint rapidement les lacs et le Passage du Câble qui nous mène au P8. Il est déjà équipé en fixe. Au bas de celui-ci, on prend vers le sud puis à gauche jusqu'au Passage du Guano dans lequel on entend nos chères petites amies. Dans les vasques, il y a de
nombreux nyphargus . Il semble que les déjections des chauves-souris soient à
leur goût.
La suite est assez aquatique, on passe des longs bassins et des marmites. On atteint le delta de l’Amazone. Martin fonce et on se dit qu’on est allé trop loin. En effet, nous sommes à l'Ancien Fond. On rebrousse et Martin s’engage dans une galerie basse qui doit être la Galerie des Cristaux.
La suite est assez aquatique, on passe des longs bassins et des marmites. On atteint le delta de l’Amazone. Martin fonce et on se dit qu’on est allé trop loin. En effet, nous sommes à l'Ancien Fond. On rebrousse et Martin s’engage dans une galerie basse qui doit être la Galerie des Cristaux.
Martin
confirme la présence de ceux-ci. Un bon ramping nous mène à un
carrefour. Là se trouve un écriteau avertissant de l'ennoiement de la galerie en période de pluies. A gauche cela doit être la Galerie d'Accès.
Martin s’engage le premier dans cette basse galerie. Nous le suivons mais il nous explique que le niveau d’eau est proche du plafond. Il me propose d’essayer à mon tour.
Martin s’engage le premier dans cette basse galerie. Nous le suivons mais il nous explique que le niveau d’eau est proche du plafond. Il me propose d’essayer à mon tour.
Effectivement, je constate que le niveau est haut et il faut retirer son casque. On se sent comme dans le système de Bretaye en Belgique. On ne distingue pas bien comment se profile la galerie plus loin. Martin et moi sommes d’accord de revenir au départ de la galerie. En effet , il y a peut-être un autre cheminement possible en continuant la Galerie des Cristaux mais le descriptif mentionne un passage qui« était autrefois presque noyé ». On s’engage dans ce laminoir qui comprend de profonds gours à secs.
On parvient à une galerie qui se relève. C'est le Dédoublement. Bonne nouvelle, la suite est là.
Nous parvenons à un carrefour et on prend à droite mais nous ne sommes pas sûrs de notre localisation. Nous revenons au carrefour qui est bien LE carrefour. En face, c’est l’accès à l’Autoroute ASCO. Le départ est superbement garni de draperies au-dessus d’un gour. La galerie est de taille tout-à-fait honorable et agrémentée de bassins, gours, concrétions, talus d'argile. Pas mal. Nous nous arrêtons aux premiers laminoirs.
Retour au Carrefour et nous reprenons la galerie de la Voûte Mouillante qui commence debout et qui s'abaisse irrémédiablement jusqu'à se transformer en un laminoir pénible. Ceci nous mène au pied de la cheminée de 14m, accès à Pourpelui2 et à l'Avenue Sud. Une corde en place aide à passer cette cheminée étroite et lissée.
Au sommet, Arnaud et Martin s'engagent dans la galerie basse la plus évidente mais cela devient scabreux. Je vais de l'autre côté. Il y a un bel écho. C'est la Station Plaisance.
On y casse la croûte. Ensuite c'est parti vers Pourpelui 2. Cette galerie est de toute beauté avec de beaux et bassins, du concrétionnement, une progression extrêmement facile .. jusqu'au Passage Pétrifié dont le sol est garni de milliers de boules calcitées. Les genoux en prennent un coup. Le descriptif mentionne que la galerie est "malaisée" et que "le port de genouillères est particulièrement apprécié". No comment...
Après ce passage, la galerie prend de l'ampleur surtout en hauteur. Les bassins sont très longs.
On arrive alors au clou de la galerie : la Barrière Blanche. C'est une barrière de calcite étagée comprenant des bassins. Au bout de celle-ci, un ressaut nous arrête.
Nous revenons à la Station Plaisance et nous engageons dans l'Avenue Sud. Superbe galerie également et plutôt longue. Nous allons jusqu'au fond. Là, une autre entrée existait mais elle est rebouchée depuis quelques années afin d'éviter les visites sauvages.
Sur le retour, sous l'instigation d'Arnaud, nous visitons encore la Galerie de la Perte qui est un modèle réduit de l'Avenue Sud.
Encore 3 bonnes heures et nous sommes dehors. Nous avons passé environ 9 heures sous terre, donc bien moins que les 12 heures prévues.
On retrouve Simon au camping qui a fait des courses pour nous et on va se délecter d'un bon repas
une nouvelle fois parfaitement concocté par nos 2 cuistots Martin et Simon.
La vidéo de certains moments (à voir en HD, plein écran) :
On parvient à une galerie qui se relève. C'est le Dédoublement. Bonne nouvelle, la suite est là.
Nous parvenons à un carrefour et on prend à droite mais nous ne sommes pas sûrs de notre localisation. Nous revenons au carrefour qui est bien LE carrefour. En face, c’est l’accès à l’Autoroute ASCO. Le départ est superbement garni de draperies au-dessus d’un gour. La galerie est de taille tout-à-fait honorable et agrémentée de bassins, gours, concrétions, talus d'argile. Pas mal. Nous nous arrêtons aux premiers laminoirs.
Retour au Carrefour et nous reprenons la galerie de la Voûte Mouillante qui commence debout et qui s'abaisse irrémédiablement jusqu'à se transformer en un laminoir pénible. Ceci nous mène au pied de la cheminée de 14m, accès à Pourpelui2 et à l'Avenue Sud. Une corde en place aide à passer cette cheminée étroite et lissée.
Au sommet, Arnaud et Martin s'engagent dans la galerie basse la plus évidente mais cela devient scabreux. Je vais de l'autre côté. Il y a un bel écho. C'est la Station Plaisance.
On y casse la croûte. Ensuite c'est parti vers Pourpelui 2. Cette galerie est de toute beauté avec de beaux et bassins, du concrétionnement, une progression extrêmement facile .. jusqu'au Passage Pétrifié dont le sol est garni de milliers de boules calcitées. Les genoux en prennent un coup. Le descriptif mentionne que la galerie est "malaisée" et que "le port de genouillères est particulièrement apprécié". No comment...
Après ce passage, la galerie prend de l'ampleur surtout en hauteur. Les bassins sont très longs.
On arrive alors au clou de la galerie : la Barrière Blanche. C'est une barrière de calcite étagée comprenant des bassins. Au bout de celle-ci, un ressaut nous arrête.
Nous revenons à la Station Plaisance et nous engageons dans l'Avenue Sud. Superbe galerie également et plutôt longue. Nous allons jusqu'au fond. Là, une autre entrée existait mais elle est rebouchée depuis quelques années afin d'éviter les visites sauvages.
Sur le retour, sous l'instigation d'Arnaud, nous visitons encore la Galerie de la Perte qui est un modèle réduit de l'Avenue Sud.
Encore 3 bonnes heures et nous sommes dehors. Nous avons passé environ 9 heures sous terre, donc bien moins que les 12 heures prévues.
On retrouve Simon au camping qui a fait des courses pour nous et on va se délecter d'un bon repas
une nouvelle fois parfaitement concocté par nos 2 cuistots Martin et Simon.
La vidéo de certains moments (à voir en HD, plein écran) :
21/07
Nettoyage de tout le matériel et retour Belgique..
Conclusion :
Un super camp dont on revient très très satisfaits..
Conclusion :
Un super camp dont on revient très très satisfaits..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire