Regroupement chez Géry pour un départ souffrant d'une certaine inertie pour rejoindre Vauclusotte dans le Haut-Doubs. Petit crochet par une ambiance cow-boy dans un Buffalo Grill..
30 Octobre
Nous constatons au matin que tout le monde est bien arrivé (8 GSCT, 2 ESB). Un 1er groupe fait le choix de P1,P2 de chez les Veuves. Mon groupe (Martin, Cédric, Yves, Thomas) optera pour le Gouffre des Bruyères.
Et nous voilà partis pour Villars-les-Blamonts, on se gare près de la Villa des Roses, on s'équipe dans un soleil radieux et on s'engage dans le versant qui fait face à la villa. D'après les coordonnées GPS, ce n'est pas loin..
Nous allons chercher pendant une heure. Cédric et moi allons même rechercher le GPS pour nous aider mais rien n'y fait, nous retournons à la voiture pour faire le point. Le descriptif dit que l'entrée est au nord-est de la villa mais il n'y a rien de rien..
Le temps s'est écoulé et on décide de casser la croûte en profitant des rayons du soleil.
Une indication importante est que l'entrée est une perte d'un ruisseau. En consultant les courbes de niveau sur mon GPS, je constate qu'il y a un vallon un peu plus loin mais c'est au nord-ouest de la villa. Thomas et moi allons voir et bingo on trouve la rivière et sa perte.
On va enfin pouvoir commencer cette sortie. C'est Martin qui va équiper. Ca commence par une désescalade dans la perte.
C'est une agréable cavité. Les puits s’enchaînent assez facilement et ils sont agrémentés de temps en temps de petites cascades.
On note au passage le boyau soufflant qui mène à la Salle de l'Affluent.
Enfin, nous atteignons le dernier puits d'où s'écoule une dernière cascade et nous débouchons dans la Galerie Christian. Que nous dévalons jusqu'à -180. Ici c'est bouché et les traces de crue sont bien claires. Il est d'ailleurs bien indiqué à l'entrée de ne pas s'engager dans cette cavité en temps humides..
On va donc entamer la remontée. Je vais déséquiper une partie.
Tout le monde revient assez satisfait de sa prestation aujourd'hui.
Nous sommes tous invités pour un apéro avec les très charmants propriétaires du gîte. Leur bâtisse est magnifique. Ils l'ont coupé pour en aménager une partie en gîte, tout est massif en bois et pierre et les couleurs sont douces et assez neutres.
Ensuite, nous allons nous régaler des plats préparés par Mirjana et Etienne..
Puis nous discutons des activités du lendemain. J'avais imaginé faire une cavité facile le vendredi mais finalement le groupe s'entend pour attaquer le gros morceau du camp : le Gouffre de Montaigu
Une 1ère équipe partira assez tôt. Je serai dans la seconde. Ouf..
31 Octobre
Le 1er groupe est déjà parti et on se prépare un peu à notre aise puis départ pour le point de vue de Montaigu. Le soleil brille à nouveau. Ce temps est finalement bien trop chaud pour la saison mais ça fait du bien..
On parvient à la zone des dolines et nous apercevons une 1ère voiture belge (celle de Cédric) puis avec surprise une seconde avec un autocollant ULS. Tiens tiens..
A l'entrée du gouffre, on constate que les équipements sont en double.
Et c'est parti pour le gouffre le plus profond du Doubs.
D'abord le P35 plus étroit qui démarre sous les racines , ce qui nous amène au sommet du P55. Le départ impressionne un peu car il est fixé au plafond et il faut se lancer de face dans ce puits.
Mais tout se passe bien. Cela s’enchaîne par un P39 et un P11. On a rattrapé le 1er groupe et on s'engage dans la salle anciennement terminale. Les gars de l'ULS (Pierre et un des frères Moreau) sont là aussi. Chacun cherche la suite qui doit être une galerie étroite qui traverse une trémie.
J'avais remarqué que juste à l'entrée de la salle, une galerie plongeait. Je m'y engage. Pierre me suit. Nous sommes dans le bon.. mais quelle galerie infernale. Nous passons entre les vérins. Ce passage nous fait descendre de 30m en dénivelée. Enfin, on peut se relever. Il y a encore 2 ressauts et de la désescalade.
Ce qui nous amène au départ du très long méandre.
Ici le 1er groupe qui a équipé fait demi-tour. On continue avec l'ULS. Le méandre devient infernale lui aussi. Géry et Thomas reste derriere et nous laissent partir en éclaireurs. Un moment, je ne vois plus Martin qui était devant moi mais je l'entends, en haut mais derrière moi. Ils sont dans un cul de sac. Pour moi cela continue mais c'est étroit et accrochant. Je rejoins Martin et on décide de rebrousser chemin. Pierre et son acolyte continuent.
Nous avons laissé notre kit bouffe à -210 au départ de la trémie. C'est un peu limite. J'ai juste 2 snickers à partager ...
Et on se refait le boyau étroit avec quelques pauses. Enfin, on peut casser la croûte.
Puis la partie plus verticale reprend. Martin et Géry vont déséquiper mais Thomas et moi allons les délester de leurs kits au fur et à mesure de la remontée.
La sortie se fait dans le noir. Et l'ULS est repassée devant. Géry ferme le bal...
Retour au gîte. Puis l'on se régale d'un succulent repas.
1er Novembre
Les troupes sont fatiguées mais néanmoins le groupe de Benoit vote pour le Gouffre des Bruyères. Cédric pour le gouffre de Poudry. Martin pas emballé par Poudry me propose une rando.
Celle-ci commencera à Belleherbe pour rejoindre Chamesey et le Creux de Hauteroche. On longera la vallée du Dessoubre et on bifurquera vers la Joux puis retour. La région est vraiment propice à la ballade et il n'y a pas un chat (vu uniquement un chien à cloche courant en tout sens)
Au gîte, le groupe de Cédric est déjà là, ils n'ont pas trouvé l'entrée de Poudry (décidément). Les autres rentrent quelque temps plus tard.
Le soir, 2 cordistes de Nancy, qui participeront à l'expé en Thailande, nous rendent visite. Ils auront la chance de goûter à la bonne tartiflette prévue au programme. Nathalie nous propose un de ces breuvages, murissant depuis un bon moment dans son véhicule. Nous l'avons vidé.
Ainsi se termine notre séjour à Vauclusotte..
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