dimanche 3 octobre 2010

Puits aux Lampes, le 26 septembre

Nous étions 7 (Géry,Marc, Luc, Yves, Denis du GSCT, Hugues du CTS et moi EB) à répondre à l'appel.
C'est Géry qui équipera.
Après avoir dégagé la trappe métallique, non sans mal (il faut bien s'y mettre à 4), Géry s'engouffre.
Ce qui nous laisse le temps de faire la causette..
C'est Marc qui suit Géry puis Denis, un débutant du GSCT. Pour lui, c'est une 1ère de pouvoir descendre des puits aussi haut. On le surveillera de près.
Au niveau de la vire, avant de s'engager dans la verticale de 30m, on attend son tour puis Denis s'engage:
Il a quand-même quelques hésitations et lenteurs mais finalement, cela passe.
Puis c'est mon tour.
Chouette sensation de descendre dans cette immense salle, agrémentée d'un chaos de blocs imposants. On se croirait en France..
Arrivé en bas, Géry et Denis sont déjà partis explorés la haut de la salle. J'attends Hugues puis on essaie de les rattraper. On entend Géry crier "il y a un puits". On se presse. Bon c'était une joke. Géry et Denis se sont faufilés dans des fractures plutôt étroites. Géry en ressort et je rejoins Denis. On essaie d'aller plus loin mais c'est vraiment trop étroit. En rebroussant chemin, je remarque un passage négotiable, j'y vais tout seul. Cela continue et je me retrouve au départ d'un ressaut donnant accès à une salle. C'est peut-être la "chambre secrète". Je ne descends pas car la remontée serait trop problématique et je n'entends plus les autres. Dommage, il y avait encore un petit peu à explorer de ce côté-ci.
Je rejoins Denis et Géry et on longe la partie droite de la grande salle puis on retouve l'ensemble du groupe. Je pars seul explorer le bas de la salle. Au-dessus, il y a une cheminée remontante. Je continue et c'est de plus en plus boueux. Je ne vais pas jusqu'en bas car ce que je vois c'est un petit lac de boue à ne pas tenter..
Je rejoins le groupe et on doit alors entamer la remontée.
Denis aura à nouveau quelques difficultés pour passer les fractios.
Au-dessus de la vire, dans les éboulis remontants, Géry me signale une "huître" ou plutôt un fossile d'huître.
Après réflexion, il semble que ce ne soit pas un fossile mais plutôt le résultat du travail de l'eau combiné à du frottement.
Et on continue la remontée.
Une fois tous en haut, direction la "Gourmandise", le lieu incontournable (pour Géry..) dans Rochefort pour se sustenter après une sortie spéléo.
Puis retour, en fin d'après-midi avec de malheureux embouteillages..

Une bonne journée, pas trop dure, qui aura permis pour certains de découvrir la plus haute verticale de Belgique et une des salles les plus impressionantes

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