Participants : John, Aurélien et Géry de l’ESB.
Vacances obligent … nous ne sommes pas nombreux en
ce dimanche et c’est justement très bien comme çà !
On va pouvoir s’offrir de l’inconnu et de l’inédit
dans un trou d’Haquin pourtant parcouru dans tous les sens depuis des décennies
...
J’ai reçu préalablement des infos de Pascal
(Astragale) et de Vincent (UBS).
Le tout complété par un mail de Benoît (GSCT) en
2017 ...
Mais tant que l’on est pas sur place, ce n’est pas
très facile à comprendre …
Aucun descriptif sérieux ou précis n’existe…
J’ai donc amené quasi tout le matériel de
Céroux : 28 mousquetons, des cordes de différentes longueurs, des sangles,
de la dyneema …
John a amené 5 mousquetons ...
Marche d’approche sous le cagnard, avec trois kits
bourrés !
Tout est tranquille dans la doline. Il n’y a que
nous. Nous seuls ...
Allons vite nous rafraîchir sous terre !
Nous arrivons devant les « trompettes ».
On imagine qu’il faudra bien la C38 pour arriver
jusqu’à la rivière.
C’est John qui va équiper. Il s’enquille dans un
orifice à droite.
Mais pas de panique, ce n’est pas si étroit que
cela. Une sangle sur un amarrage naturel et nous suivons.
Main courante en pente raide mais facile en
opposition.
De broche en broche, de spit en spit, nous
rejoignons la rivière.
Il ne reste qu’environ 4 mètres de corde. Nous
avions bien estimé !
Mais déjà nous apercevons des broches accessibles
en escalade sur la droite.
Le début ou la fin d’un équipement ? That’s
the question ! ...
Changement de kit pour sortir la C56.
John commence une main courante. Bingo ! Ça
redescend vers la chaîne de départ de la première cascade.
Il y a des broches encore plus haut, des
plaquettes, des traces de carbure ...
Mais comment diable arrivons nous là-bas ? Et
surtout, comment diable a t-il été possible de placer ces amarrages sans faire
appel à la lévitation ?
Cela reste un grand mystère pour nous !
A la chaîne, John, ne voyant rien, descend dans la
cascade comme à l’habitude.
Hé menneke ! T’as pas vu les spits sur la
gauche toi ? Alleï, kom terug fieu !
Pas simple hein John d’aller visser les plaquettes
avec le corps en extension maximum et les pattes arrières écartées à la
Jean-Claude Van Damme ! …
Trois vires, un Y sur deux spits, un Y sur deux
broches. Main courante pour aller chercher deux broches sur la paroi d’en face.
En face : la corde en place nous invite à accéder
au grand parapluie de la salle de la sentinelle.
Je monte en premier. Aurélien me suit. John nous
observe d’en bas.
Des vires et encore des vires dignes des grands
gouffres que nous aimons tant !
Dernière plaquette et descente sur ce mono
amarrage (houps …).
Il faut juste au préalable délover la fin de cette
corde pour poser pied
(les deux …) à terre.
En fait, nous atterrissons près du départ du
réseau du C.R.S. (« Centre Routier Spéléo » pour info …).
John fait le parcours inverse après avoir relové
le bout final de la corde.
Bonjour bébé salamandre ...
Assez joué ! Retour maintenant !
Je déséquipe la C56. Et je prends mon pied, c’est
top à faire.
« Que ferais-sans toi, pédale à deux
étages ? » (Jean Ferrat)
Elle m’a été super utile sur les vires au-dessus
de la cascade !!! Fadia toi !
Avec cette corde mouillée et toute la
quincaillerie, mon kit est devenu hyper lourd.
La C38 est déséquipée par John.
Aurélien me décharge un instant en montant avec
deux kits.
Mais lorsqu’il repasse l’orifice du début…. Houps,
il lâche le kit.
« Il est tombé plus bas dans une
faille » me dit-il ! Ha, merde alors !
Ouf ! Il est heureusement accessible au bord
d’un replat juste avant de s’éclater au fond des trompettes. Cela nous permet
de découvrir un autre passage de départ en face de ce replat. Sans doute plus
cool pour commencer ce cheminement parallèle !
Sortie après 5h00 de TPST. Le soleil darde de plus
belle ses rayons.
Au parking, notre première réaction est de
vérifier si des vis n’ont pas été placées sous nos pneus … un salopard sévi par
ici ...
Cette sortie fût vraiment instructive, très
technique et super sympa !
Nous pourrons y retourner avec tous (ou presque).
Mais vu le temps nécessaire pour équiper, cela
devra se faire en deux vagues. Deux ou trois personnes pour l’équipement un
samedi ou un dimanche matin.
Et puis, ensuite, le reste du club pour
profiter !
Derniers instants à « La fête au
Palais », sans boissons alcoolisées S.V.P !
Papotes à propos de la politique internationale et
sur le prochain camp en Thaïlande ...
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