jeudi 17 mars 2022

Nou Maulin, le 27 février

Participants ESB : Sophie, Pierre, Géry, John

Une 1ère pour Sophie et Pierre.

On leur montre d'abord l'entrée intermédiaire qui n'est plus praticable au bout du tube. Une désob est nécessaire. Ensuite direction l'entrée supérieure. 

On désescalade la diaclase désobstruée et bien vite nous arrivons en tête du puits dans la Grande Salle. Géry équipe et nous suivons. En bas, les catadioptres nous mènent au Métro. Belles galeries phréatiques mais il y a beaucoup de crasses suite aux crues et au sol ici et là, cela pousse. 





Nous allons jusqu'au siphon. Pierre pense apercevoir un poisson cavernicole. Mais non, c'est un poisson piégé par une crue. Ensuite nous rebroussons chemin et grimpons vers le Bénitier qui ne nous humidifie pas tous de la même manière. Et nous arrivons dans la Grande Galerie. On va voir le roulement à billes mais notre approche l'obstrue davantage. A dégager par l'autre côté!

Comme on ne passe pas, nous allons vers le Gruyère et ici également des catadioptres nous aident et nous ramènent dans la Grande Salle. Nous voyons également que sur la gauche d'autres catadioptres redescendent. Géry a du mal à comprendre où cela mène. Je descends déséquiper et après décoincement de la corde, je rejoins mes comparses. 


Il n'y a plus qu'à sortir mais remonter la diaclase vers l'entrée supérieure est moins simple qu'à la descente.

Finalement nous sommes dehors. Sophie et Pierre sont à peine fatigués.


Ensuite, direction la Gourmandise pour un bon rafraichissement. L'endroit est bourré de gens sans masque. Géry y tombe sur son frère qui nous laisse sa place.

Une bonne sortie de découverte pour Sophie et Pierre et de dérouillage pour les autres



vendredi 4 mars 2022

Réseau de Frênes, le 20 février

 Participants : Sophie, Pierre, Serge, Laurent, Géry de l’ESB.

Invitée surprise : Florence. Johnny du GSCT.


Encore une belle sortie sans stress dimanche passé.

Une toute première sous terre pour Sophie et Pierre.

Nous entrons par le puits de la salle des Radicelles (où : Trou de la belle casquette …).

Direction la galerie Atlas Copco, le laminoir et la salle SSN 72.

Tout le monde suit bien. Zéro souci.

Mais arrivé dans la galerie des deux Eric, stupéfaction :

on ne passe pas, c’est devenu une voûte mouillante.

Bon, ben, demi-tour …

Direction la salle de la Cigogne et descente pour rejoindre l’Entonnoir.

Salle des blocs, puis le redouté « Pas de la Mort ».

Mais toute l’équipe passe, même les plus rigides …

Là, changement de cap par rapport à nos habitudes : nous remontons le toboggan directement à droite.

La suite ? C’est par où ? On musarde, on furette, de ci de là ...

C’est Laurent qui trouve la cheminée verticale, finalement pas si difficile que cela !

Nous débouchons dans la salle des Français et retrouvons la salle de la Cigogne, mais par le haut.

Remontée du puits d’entrée « au jumar ».

4 h de TPST environ.

Nos débutants sont ravis de chez ravis !

Enfin notre récompense : un bon moment tout en convivialité à la « Fête au Palais ».

Nous discutons déjà de la prochaine sortie …

Géry 

Nou Maulin, le 13 février

Sortie du 13 février 2022 à la grotte du Nou Maulin.

Participants : Laurent et Géry de l’ESB

Encore une activité avec des préparatifs en mode Bérézina ...

Il était prévu de visiter le trou des Manants à 6 ou 7 et j’avais fixé rendez-vous avec le

responsable pour la remise de la clé le matin de ce dimanche.

De désistement en désistement, la veille après-midi, nous ne sommes plus que deux

survivants (!) : notre dernière recrue et moi-même.

Qu’à cela ne tienne ! : nous annulons les Manants et nous nous rabattons sur le Nou-

Maulin à Rochefort.

De quoi repérer les éventuels soucis suite aux inondations de juillet 2021 afin d’envisager

une prochaine sortie pour débutants.

De quoi crapahuter pour le plaisir de faire du sport.

Et pour moi, de quoi élaborer un descriptif toujours absent de mon catalogue.

Je n’avais jusque là que quelques parcellaires notes écrites datant de … 2010.

Nous avons eu mille fois raison, fadia toi !

Une journée riche en anecdotes et enseignements nous attend !!!

On ne s’est pas fait prier pour se laisser pieuter jusqu’à plus sommeil. RV 9h30 sortie 9 …

Sur le parking de la cavité, face au porche : pas d’autres voitures.

Au fait, nous vivons malheureusement seul chez nous (j’en profite d’ailleurs : si jamais

vous connaissez des souris libres et abordables …) et, par sécurité, il faut toujours

prévenir un équipier de notre entrée et surtout de notre sortie de grotte. On ne sait jamais

...

Comme convenu donc, j’envoie un SMS à Frédéric pour le prévenir de notre départ sous

terre.

Il est 11h20.

Entrée par les tonneaux (45° et toboggan) ; une carpette de caoutchouc est maintenant au

sol de ceux-ci.

Bonne affaire !

Laurent redescend à la voiture chercher la corde de rab car c’est vraiment pas sûr du tout

qu’on puisse s’en passer à la remontée ... .

Cabestan sur deux arbres et frottement acceptable sur le débordement de caoutchouc.

Je descends le premier.

Fichtre, la galerie qui suit s’est rétrécie depuis le temps !

Il y a une couche de terre qu’on devrait racler à la pelle la prochaine fois.

Bon, en forçant peut-être … mais pour la carrure athlétique de Laurent, ce serait Tintin !

On remonte …

Allons voir par l’entrée du porche.

Après la grille, sur le côté, quelques vêtements secs, un très longue et large sangle et

deux mousquetons acier neufs … Tiens, tiens …

On avance puis … non did’ju ! Il nous faudrait ramper dans une mare profonde. Jamais vu

cela !

Cela doit être bouché par des alluvions plus loin.

Demi-tour, re-sortie et recherche de la troisième entrée : « l ’entrée supérieure ».

Après quelques tours, nous la trouvons bien loin.

C’est normalement une clé de 13 qu’il faut pour pouvoir ouvrir la trappe.

Mais le système de fermeture est complètement bousillé et elle s’ouvre sans malice.

Fissure verticale, longue et multi calibres … . Une corde est en place attachée à un

étançon, presque juste pour le décor.

Nous arrivons au sommet de la grande salle.

Des voix se font entendre en flamand provenant du gruyère (?). J’équipe le puits.

Je montre à Laurent comment faire un fusion et un chaise double.

Les 8 broches du puits sont vraiment bien placées ! C’est un plaisir !

A la base, commence un fléchage super bien réalisé en catadioptres oranges pour nous

guider jusqu’au Métro.

Quand je pense au temps perdu dans le passé en recherche de cette liaison !

Nous laissons de côté un seau blanc fissuré (voir suite …) …

Le métro enfilé, nous entendons à nouveau les Flamands.

Ils terminent l’ascension de la faille d’accès au bénitier.

« On n’est pas des professionnels » nous dit presque gêné le dernier.

Mais non ?!!! Ce gars est en bermuda et n’a pas de casque !!!

Mais je vais le frapper ! C’est pas possible enfin ?

Nous rebroussons chemin et c’est Laurent qui déséquipe le puits.

Qu’est-ce qu’on ferait bien maintenant pour s’amuser ?

Nous décidons de descendre et de remonter le gruyère. De quoi mémoriser les passages.

Fin fond de la grande salle, le même fléchage efficace est en place dans le sens … de la

descente.

De la descente … plutôt bizarre …

J’ai du mal à reconnaître les différents passages un peu trop engagés à mon goût …

Cela me paraît long aussi.

P….. !!! Devant nos yeux écarquillés : le seau blanc fissuré de tout à l’heure !

Nous ne sommes pas dans le gruyère et le puits est au-dessus de nos têtes.

Nous avons découvert un accès différent dont nous ignorions l’existence ! Bien, très bien !

Encore une belle connaissance engrangée !

Nous remontons et tant pis pour le gruyère.

Retour vers l’entrée supérieure.

La remontée de la faille est un chouette challenge. Je m’aide de la corde en place avec

ma poignée et reprends régulièrement mon souffle.

Sortie au grand jour à 16h40.

SMS à Frédéric qui s’impatiente déjà depuis 14h15 … Qu’il est mignon quand même ! …

Récompense de notre journée à « La Gourmandise ».

Deux Rocheforts et un plat de charcuteries pour Laurent et un choco chaud artisanal pour

Géry.

Un dernier SMS à Frédéric : « On est sorti de la Gourmandise et on est bien torchés ! »

Fin d’une journée mémorable, pleine de surprises, d’enseignements, de découvertes et de

papottes.

Proverbe du jour : « La spéléo est un plaisir et doit le rester ! »

Le rapporteur de service pour l’ESB : Géry