mercredi 5 juillet 2023

Béron-Ry, le 25 juin 2023

Participants ESB : Petra , Sophie, Pierre, Aurélien, Géry, John 

Et Pascal de l'Astragale.


Le rendez-vous était donné à 10h. 

Nous entrons dans la cavité vers 11h10. Nous découvrons avec surprise qu'une corde est déjà en place peu après l'entrée. Et qu'une autre suit dans la 1ère étroiture. Nous crapahutons dans ce 1er éboulis.

 Avec Sophie, Pierre et Aurélien, nous avons prévu de nous engager dans le cheminement de gauche dans la diaclase.

Il n'y a que deux cordes à équiper. Ce qui semblait être une formalité va s'avérer plus compliqué que prévu. 

Une fois engagé dans le 1er puits, je suis sensé penduler vers une plateforme et atteindre le puits suivant, je le fais à différents niveaux mais la galerie se pince partout. Je vais voir tout au fond mais c'est le même résultat. 

Finalement, j'abandonne car mes co-équipiers commencent à se refroidir et nous rejoignons l'autre groupe qui est dans le cheminement classique dans la diaclase. 

Géry est à la manœuvre et nous pouvons nous engager sur les cordes tout de suite. Tout avance bien jusqu'au bas du puits de la lame. 

Nous nous regroupons, certains cassent déjà la croute et puis nous poursuivons. 

L'obstacle suivant ne va pas nous faire rigoler. Trouver le cheminement dans la T'Remy n'est vraiment  pas de la tarte mais finalement nous y arrivons, je suis devant. Nous accédons enfin aux grandes galeries. 

Plus de difficultés pendant un moment mais malheureusement, il y a encore un éboulis à passer. C'est à nouveau moi qui trouve comment passer. Nous sommes gratifiés par de superbes galeries qui suivent.

Nous pensons en avoir fini avec les éboulis mais ce n'est pas le cas, encore un dernier et le cheminement continue dans de grandes et hautes galeries. Quelle cavité quand-même..

Nous commençons à percevoir le bruit d'un ruissellement. Nous nous approchons de l'affluent alpin ce qui annonce la fin. Et le CO2 en principe. Mais non, il y a un bon courant d'air, je passe dans une étroiture et je continue. 

Les autres ne me suivent pas mais finalement Géry me rejoint et nous allons jusqu'au bout càd jusqu'au boyau de l'O2 las, qui est quasi à sec, ce qui est plutôt rare. 

Je suis hyper enthousiaste pensant que ce laminoir n'a jamais été exploré mais ce n'est pas le cas.D'autres sont allés au-delà (sic) jusqu'à l'exploration d'un siphon. Et les conditions étaient extrêmement boueuses et nauséabondes.

Nous rebroussons et Aurélien et Sophie viennent à notre rencontre mais nous ne leur conseillons pas d'aller jusqu'au bout qui n'est pas des plus esthétique.

Nous retrouvons l'autre partie du groupe qui s'est essayé sur la corde à nœud pour rejoindre l'affluent alpin et sa cascade.

Nous rentrons et nous passons un peu plus facilement les éboulis les plus importants.

Je suis dans les 1er à sortir vers 19h30 et le dernier (Pascal) qui a déséquipé montrera sa tête après 20h (donc pour un TPST de 9h).

A la ferme, le fermier vient nous dire qu'on lui a téléphoné car on n'avait pas de nouvelles de nous. On apprendra par la suite qu'une pré-alerte de secours avait été déclenchée mais à ce jour nous ne savons toujours pas par qui..

En tout cas, ce fut une belle sortie, plutôt sportive mais le principal c'est que tout le monde est quasi allé jusqu'au bout !