lundi 29 août 2011

Camp Vercors (avec GSCT) du 18 au 27 juillet

Lundi 18 juillet

Stéphanie et moi arrivons à Méaudre au camping "Les Eymes" au moment du « Welcome drink ». Thierry et Christel y sont déjà. Après ce sympathique cocktail, nous prenons nos quartiers.

Thierry et moi logerons dans le luxe de la grande tente de Raymond (qui est sur place depuis deux jours) tandis que Christel et Stéphanie monteront leur propre tente.

Le temps n’est pas fameux mais fut bien pire la veille, d’après Raymond.

Géry et Yves nous rejoignent. Et montent leur logis aussi.

La tente d’intendance est installée et équipée du matériel de chacun. Celle-ci va jouer un rôle crucial dans les jours suivants..

Nos emplacements sont  proches des emplacements d’autres belges parmi lesquels se trouvent des spéléos du S.C. Crue, club avec lequel Raymond a des atomes crochus. Mathieu, le neveu de Raymond loge avec ses parents dans un bungalow  à proximité.

La journée se termine par quelques ravioles au resto du camping pour Christel, Stéphanie, Thierry et moi.

Le temps annoncé n’étant pas très bon, on attendra le lendemain pour décider de l’activité.

Mardi 19 juillet

Le réveil se fait par une pluie abondante qui n'a pas l'air de vouloir cesser. Personne n'est motivé à se lancer dans une activité spéléo.

Ce qui n'aide pas est l'état physique de certains d'entre-nous : Yves a une phalange fracturée, Thierry a un mal de tête inexplicable et moi-même suit atteint d'une douleur (explicable celle-là) au gros orteil gauche..

Direction donc l'Intermarché de Villard-de-Lans pour un premier ravitaillement (à six !!).

Ensuite, on s'engage dans les Gorges de la Bourne, direction Expé à Pont-en-Royans. Premier contact pour ma part avec ces gorges plutôt intéressantes spéléologiquement parlant (que de résurgences ici...).

Après la vue sur le cirque de Bournillon et la cascade des Moulins-Marquis, on passe devant le carrefour vers la grotte de Choranche.

La pluie a cessé quand on arrive.

Chacun va faire ses emplettes : pour certains orientées spéléo, pour d'autres canyon. Mathieu, le plus chanceux, se fait payer une belle panoplie d'équipement. A noter aussi que Thierry et moi acquérons une "Space Blanket" : la couverture de survie développée par la NASA pour le programme Apollo. On est jamais trop prudent ;-)

Après ce coup dans le porte-monnaie, nous allons visiter le vieux Pont-en-Royans. Ce n'est pas très grand et il y a quelques habitations dites "suspendues".


Soudain des trombes d'eau nous tombent dessus. Les filles et Thierry se réfugient dans une voiture.

Avant de quitter, on va se boire un verre au troquet du coin (sur un coin !).

Ce soir, ce sera spaghetti sous la tente d'intendance. Et heureusement, on a de la Chartreuse (la verte) pour se remonter le moral..

On va jeter un coup d'oeil à l'entrée du Trou qui Souffle qui est à 5 minutes à pied puis celle des Saints-de-Glaces qui sera notre choix potentiel d'activité pour le lendemain.

Il y a une main-courante installée. Je vais scruter jusqu'à la tête du 1er puits. Le niveau d'eau est acceptable.

Retour au camp et après un pousse, direction nos pénates.

Mercredi 20 juillet

Dès le matin, il pleut à nouveau. Nous annulons Saints-de-Glace et portons notre choix sur l'Antre de Vénus.

Yves, Géry, Thierry, Christel et moi partons. Raymond qui a des ennuis de pneus (déjà le deuxième qui se dégonfle) nous rejoindra plus tard avec Mathieu ainsi que Geert et Luc du SC Crue.

Thierry propose d'y accéder par le haut, par le col de la Croix Perrin. Yves se souvient plutôt d'un accès par le bas au sud de Méaudre.

A la croix, Christel, Thierry et moi partons en éclaireurs. Yves et Géry préfèrent nous attendre.

On va quadriller toute la zone pendant presque deux heures sans rien trouver !!!

Yves et Géry nous sourient... Retour au camping. On appelle Raymond qui ne parvient pas non plus à trouver cette Antre.

Yves et Stéphanie se proposent d'aller reconnaître l'entrée de l'Antre, cette fois-ci par le bas..

Tandis que Christel, Géry, Thierry et moi optons pour la visite de Choranche (partie touristique seulement, la partie spéléo étant non accessible en été)

Gorges de la Bourne, le retour..

Du parking, on aperçoit la cascade de tuf qui crache un bon débit.

Arrivé à la caisse du site de Choranche, Géry s'exclame haut et fort que nous sommes spéléos pour bénéficier de la réduction.

La caissière plutôt froide et impassible nous fait un tarif de 8,10 Eur alors que le tarif réduit est de 8 Eur (??)





Comme on a un peu de temps avant la visite, on va voir la sortie de Gournier et la cascade de tuf.


Assez impressionnant ce lac de sortie !!

Le niveau d'eau est supérieur à 50cm à l'entrée du lac et on se demande si on va pouvoir faire la remontée de Gournier lors du camp..

Après quelques instants, on aperçoit des spéléos au niveau de la Méduse. Gournier est faisable avec un tel débit ?

On va voir la cascade de tuf. Sur le retour, on tombe sur les spéléos. Ils étaient en reconnaissance. Et ils nous confirment qu'il n'est pas recommandé de s'aventurer dans Gournier tant que le temps reste instable. Pas chouette à entendre cela...

Allez, c'est parti pour la visite de Choranche. A l'entrée, un panneau signale que les flashs et l'utilisation de trépied sont interdit. Pfff sans trépied ce ne sera pas évident...

Après le tunnel d'entrée, on tombe tout de suite sur la grande salle incluant en plusieurs endroits des paquets de fistuleuses. Superbe !

Mais l'ensemble de fistuleuses qui a fait le renommée de cette cavité est plus loin sur la gauche.

Une vilaine vitre protège l'ensemble mais cela reste bien beau tout-de-même. Certaines des fistuleuses font plus de deux mètres :


On repart vers la droite vers des aquariums contenant l'animal symbole de la spéléo : le protée.

Il y en a quelques dizaines ici. Je les imaginais plus petits. Ils ont un physique de mutant.




Il est à signaler aussi qu'à Choranche se déroule le festival des arts grot(t)esques.

Et ça et là, des oeuvres assez kitch sont disséminés sur le site

On continue la visite en remontant le cours du torrent, ambiance...

Des escaliers noud amènent à une plateforme d'où nous aurons droit à un son et lumière qui jouera bien avec la géométrie des lieux.

Cela clôturera notre visite..

Comme on a encore un peu de temps (mais tout juste car on est attendu pour la tartiflette au camping...), on va faire un arrêt par la grotte de Bournillon.

On prend la petite route vers la centrale hydro. Puis le chemin est assez évident.


On ré-admire la cascade des Moulins-Marquis et enfin on aperçoit le porche monumentale. La rivière est en crue, ce sont des mètres-cubes d'eau qui résurgent ici.

On va jusqu'à la passerelle mais plus loin ce n'est plus possible vu l'eau en furie.

Retour au camping dans les temps. On courre vers le resto (sauf Géry qui a tenu à se faire une beauté avant le repas ;-)).

Thierry (CTS) et Marie-Laure ainsi que Jacques (ESB), qui passent dans la région pour quelques jours, sont déjà attablés avec Yves, Stéphanie et Mathieu.

La tartiflette va bien nous revigorer. Yves et Stéphanie nous confirment avoir trouvé l'entrée de l'Antre de Vénus, ce qui nous offre une proposition potentielle pour le lendemain

Après tout cela, la douche et encore un petit pousse-café pour certains..

Jeudi 21 juillet

C'est la fête nationale !! Et le temps est comme en Belgique..

On  part vers l'Antre de Vénus. Mathieu, Luc et Geert (du SC Crue) nous suivent avec Raymond.

Sur le parking, on se fait doucher pendant que l'on se change..

Yves mène la marche d'approche, du moins au départ. Le chemin est très raide.

Après 20 minutes, un sentier démarre sur la gauche et quelques mètres plus loin la taque apparaît.

C'est moi qui m'engouffre le 1er dans cette entrée à la belge. Je suis accueilli par une flaque inévitable. Puis l'équipement commence dans une petite salle qui permet de se relever un peu. La suite est une étroiture. Et ce sera difficile d'éviter le frottement. Derrière, c'est la zone d'approche du puit (unique). Les spits ne sont pas tous judicieusement placés. Je chipote ... Thierry corrige. On place une corde en double dans le puits mais elle est trop courte..

Tout le monde se réunit au bas du puits. Pour Mathieu, c'était quasi la 1ère fois qu'il avait à faire à une main courante un peu technique et à un fractionnement. Tout s'est bien passé. Et pour Christel, qui n'a que quelques grottes à son actif, aussi.

Nous sommes dans un haut méandre qu'il suffit de suivre.

Les concrétions apparaissent. De temps en temps, nous devons nous accroupir ou ramper

En de multiples points de la cavité, les concrétions sont renversées ou inclinées.




Il y a pas mal de zone de soutirage également et assez chouette à voir sont ces strates de silex.

Proche du fond, les plus beaux concrétionnements se présentent à nous. Et notamment quelques excentriques











Le gros du groupe s'arrête devant un ramping. Géry, Luc, Geert et moi continuons. Derrière celui-ci, la galerie se réouvre jusqu'à nouveau perdre de la hauteur. On arrive face à un laminoir. Géry s'y engage sur au moins 30 mètres. Il ne peut pas se retourner et revient par un ramping arrière. On va pas insister..

On rebrousse mais on prend son temps car on sait que le reste du groupe doit remonter.

Revenus au bas du puits, on constate que Mathieu est en train de partir avec Raymond.

Geert et Luc se proposent de déséquiper. Je les précède et les attends à la sortie.

Dehors, il y a du soleil. Ca fait du bien de voir cela..

Et voilà Luc et Geert qui arrivent. TPST  : presque 7h pour les derniers sortis.

Descente rapide au parking et retour camping.

Ce soir, c'est Jacques et Stéphanie qui nous cuisinent un bon petit dîner.

Durant la soirée, après moult discussions, nous nous décidons pour le lendemain pour un entrainement à l'équipement et corde à la grotte de Lolette suivi de la descente du Furon inférieur et Furon Express.
Tout un programme...

Vendredi 22 juillet

Départ 9h30, Jacques fonce direction Engins dans sa mini dans laquelle il a emmené Christel.

A Lans-en-Vercors, je perds Jacques et me plante lamentablement pensant prendre la route de Grenoble. Géry et Yves faisaient des appels de phare depuis 10 minutes..

Dans la descente, 3km avant le départ pour le canyon du Furon, on rejoint les autres. Le départ pour Lolette est là dans les affleurements. On s'équipe et on longe la vire sur des vieilles cordes bien tonchées.

On va au sommet. De là, on peut voir le site et le gaz .. (environ 35m).

Je me décide à équiper un fractionnement. Arrivé au rebord, j'entend des "touristes" en contrebas. J'essaie de ne rien balancer. Je remonte...  mais ils s'en vont. Je repars donc. Dans la terre, au départ de cet équipement, il y a des tessons de bouteilles (est-ce volontaire ???) que j'élimine. Je fais mes fractionnés puis un pendule sur lequel je chipote un bon bout de temps.

Pendant ce temps, Jacques a doublé une main courante et prolonger l'équipement jusque dans la grotte.
Thierry équipe la cascade.


Géry, après être passé dans celle-ci, repasse sur mon équipement  et constate des ardoises coupantes dans la terre sur le rebord. Je m'en vais protéger dare-dare cela avec un kit.

Christel puis Thierry repassent aussi sur mon équipement et d'autres tessons sont trouvés dans la main courante. C'est du vandalisme, du terrorisme même !!!

Le temps a filé, je dois déséquiper. Même pas eu le temps de faire la cascade..

Je redescends avant Jacques qui termine tout cela en rappel de corde. On rejoint la route en traversant la grotte. Beau site !!

On descend les voitures vers le parking du départ pour Furon. On enfile nos néo et on descend les voitures pour le retour.

Le canyon démarre par un saut pour certains. Pour Yves, Géry et moi ce sera plutôt le rappel de corde..on se mouille doucement, non mais !

Après une petite marche, les premiers (res)sauts arrivent. Ca faisait longtemps pour moi (au moins 7 ans depuis les Canyons du Verdon). Et hop plouf  ca passe. Faut bien viser c'est tout ;-)

Jacques nous encadre comme un pro et nous montre la technique d'équipement.

Thierry et Christel pour qui tout ceci est nouveau sautent sans trop d'appréhensions. Thierry, qui utilise sa technique de plongeur, descend très très profond..

Yves et Géry par contre ont quelques craintes dans les sauts et suivent la corde donc.






Après deux heures, on arrive au saut final. Je ne fais pas trop attention à la hauteur  Et hop...

Du bas, je m'aperçois que ca faisait bien 7m..

On rejoint la parking déjà bien occupé par d'autres groupes et c'est séance de strip...

Retour au camping et direction resto. Je me prends un bon steak frites. Succulent..

On discute de nos prochaines activités : on opte pour les Ecouges 2 avec Jacques pour le samedi et le Scialet Robin pour dimanche

Après, sous la tente d'intendance, on essaie le vin de Gentiane. Je suis le cobaye. Beurk c'est trop amer
D'autres essaient : même constat.

Thierry passe alors avec Marie-Laure. On lui propose ce breuvage étrange. Il avale une gorgée mais ressent comme nous cet arrière-goût vraiment désagréable. Le verre se vide dans le gazon..

On explique à Thierry  notre projet de faire le Scialet Robin pour lequel nous avons besoin d'un meneur en grande forme pour équipe jusqu'à -200m. C'est tout bon pour Thierry.

Lui et Géry prépareront les kits le lendemain pendant qu'on jumpera dans les Ecouges.

Raymond nous rejoint et à son tour essaie la Gentiane. Et il la boira et ne dira rien ... bizarre ;-)

Après quelques causettes, direction nos pénates.

Samedi 23 juillet

Allez c'est parti pour Jacques, Yves, Thierry, Christel et moi, direction les Ecouges. On retourne aux Gorges de la Bourne puis vers le Col de Romeyère.

On s'arrête à la confluence du Gaz (c'est le nom de l'affluent) et des Ecouges.

Le Gaz descend d'un plan incliné. D'après Jacques, le niveau d'eau est normal. Un peu plus bas on arrive au départ des Ecouges 2 d'où l'on peut admirer la cascade finale des Ecouges 1 (65m). On passe nos néos et Thierry en plus son masque de plongée et c'est GO..








Ce canyon est vraiment sympa. Et comporte pas mal de rappel mais aussi des sauts, des toboggans etc...

Chacun s'essaie à l'équipement. Pour ma part, Jacques me lance dans une main courante parvenant au départ d'une cascade d'au moins 10m. Il me fait équiper spéléo..

Je descends quelques mètres et me réfugie dans une grotte derrière la cascade. Sympa..

Yves, aujourd'hui fait l'impasse sur la plupart des sauts et se charge de rappeler la corde

Christel, comme dans toutes les activités jusqu'ici, assure encore une fois et n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux.

Et on termine par un très bon rappel guidé. Merci Jacques !

Retour aux voitures en 25 minutes de marche.

Il n'est pas trop tard et on fait un crochet par la route en corniche, de nos jours barrée.

Elle surplombe les cascades des Ecouges 1 et ramène à la confluence avec le Gaz. Les vues sont superbes.


Ces bons moments sont ici en vidéo (re-merci à Jacques !) :




Dîner sous la tente d'intendance ce soir puis regroupement dans la terrasse couverte du camping pour finaliser les derniers préparatifs de la descente au Scialet Robin  :

- On forme 3 équipes. La 1ère (Thierry B., Géry, John) aura l'honneur de partir à 7h30 pour l'équipement de la cavité. Pour la 2ième (Christel, Thierry S., Yves), ce sera 10h. Pour la 3ième (Raymond, Luc, Geert), encore un peu plus tard.

- On se relit les topos et se fixons comme objectif de parcourir environ les 2/3 de la cavité.

Dimanche 24 juillet

L'équipe 1 est sur la route dès 7h40. Direction la Chapelle-en-Vercors. Puis peu avant Vassieux-en-Vercors, on prend la route vers le col de Carri.Que l'on passe et après quelques lacets et l'aide du GPS, on s'arrête sur un parking d'où un chemin démarre direction sud. Géry y va en éclaireur et tombe tout de suite sur le surplomb du Scialet Robin.




On s'habille et à 9h30, Thierry commence à équiper. Les deux premiers puits s’enchaînent vite. Puis vient une main-courante avec pas mal de plaquettes à visser jusqu'à la tête du P13. Au bas de celui-ci, nous testons le "Gong", belle sonorité..

Puis encore quelques chipos (R3,P5,R3) avec pas mal de plaquettes pour arriver au départ du P24 qui amorce le puits Jacques'Potes de 138m. Le diamètre prend de l'ampleur. Après ce P24, nous descendons le P30 qui nous amène à une plateforme avec 100m de gaz en dessous..

Thierry équipe la main-courante, descend le P4 et parvient à la tête de l’enchaînement des trois dernières longueurs. Au-dessus, on commence à entendre des sons distordus : "Liiiiiibre"

L'équipe 2 est en train de nous rattraper. Géry s'engage dans la triple longueur. Je pense y aller mais Géry me conseille d'attendre car cela mouille en-dessous.

Thierry S. n'est plus qu'à quelques mètres de moi. Cela ne va pas trop. Son mal-de-tête qui le poursuit depuis le début du camp fait encore des siennes. Cela peut devenir dangereux mais Christel veille sur lui.

Allez, je m'engage dans le puits mais du premier fractio, je vois Thierry qui remonte, en-dessous de Géry. Son fractio est trop court. Je descend et dois m'arrêter avant le deuxième fractio. Je vais rester là un bon moment car Thierry cherche la lucarne.. Il la trouve puis disparait... Encore de l'attente.. Problème est que là où je suis, ca mouille. Puis soudain, ca se débloque. Et j'arrive au pendule. Cette saleté mouille et on doit s'aggripper à de la roche déchiquetée. Content d'être arrivé après 4h.

Thierry B. a équipé comme un chef !

Les trois équipes se regroupent dans le Vestiaire pour se sustenter et vider leur vessie...

Chapeau à Christel qui, pour sa 3ième grotte, descend à -200m !!

La suite est vers la Salle Blanche bien concrétionnée.. Puis, petit-à-petit, on prend conscience que le cheminement n'est pas aisé et qu'on ne va probablement pas pouvoir parcourir l'itinéraire prévu. En plus, les galeries sont fort déchiquetées et ralentissent encore la progression. Tout s'accroche et il faut garder un oeil sur la combi!

Puis la galerie semble devenir un cul-de-sac.. mais non, nous sommes arrivés aux Soldats de Calcite.

Magnifique !

C'est ici que Raymond, Geert, Luc rebroussent chemin

On contourne les soldats et apercevons des dents de cochons (cristaux de calcites) au sol.




Nous continuons la progression dans une galerie toujours aussi déchiqueté jusqu'à une corde fixe : l'escalade des Choux-Fleurs. Nous faisons une pause et décidons de la suite : Thierry S. (qui ne se sent pas mieux), Christel et Yves rebroussent chemin. Thierry B., Géry et moi nous donnons encore environ 30 minutes de progression avant le retour.

On se la fait cette escalade mais c'est difficile de ne pas écraser quelques choux-fleurs. Au prochain embranchement, la topo nous dit d'aller à droite en haut mais nous allons à gauche et nous avons la chance d'évoluer dans une galerie dont la paroi de droite est complètement recouverte de fleurs d'aragonite. Pas blanches pures mais tout-de-même.. On comprend que nous sommes dans le Méandre de la neige.
Puis on arrive à une salle à colonnes et au fond de nombreux cristaux au sol nous barrent le passage. Ce sera notre terminus. Il est 16h30


Arrivés au Vestiaire, Yves est encore là. On se refait une pause avant d'attaquer la remontée. En repliant mon trépied, je casse un pied, quelle qualité de m....

Géry se propose de déséquiper.

Et c'est parti pour 200m de remontée. A la plateforme, j'attends Géry qui ramène la corde de 100m.

Je repars mais attend Géry à chaque puits. Au bas des deux derniers on se retrouve à 3 kits pour deux. Qu'importe, Thierry cela ne l'arrête pas. Il en prend deux.

Vers 21h30, je sors.. Géry arrive vers 22h. L'équipe 2 nous a attendu. Sympa !

Re-chapeau à Christel qui a assuré pour la remontée également !

On revient au camping peu avant minuit et avons le luxe de boire une bonne soupe chaude préparée par Stéphanie. Quelle attention ...

Encore une douche et on se jette dans le sac de couchage.

Lundi 25 juillet

Grasse mat' aujourd'hui jusqu'à 9h. Thierry B. et Marie-Laure nous disent au revoir pour remonter vers la "Gelbique" avec leur gros camping car.

On y va cool aujourd'hui. On se dit qu'on pourrait aller laver le matériel et enchaîner par une via au col du Rousset.

C'est un endroit bucolique le long du Méaudret qui fera l'affaire. Au retour, il pleut. Fini pour la via. Thierry, Christel, Yves et Stéphanie se rattrape sur ... l'Intermarché. Pendant que les autres se reposent au camping.

En fin d'après-midi, Thierry propose une randonnée : une boucle en passant par le Pas de Pertuson.

On prend la route qui passe à proximité du Trou qui Souffle (occupé ce soir) et peu après on attaque de front la colline vers la Pierre de l'eau.

Cela commence à faire très lapiaz par ici. Tiens un gouffre mais personne ne s'y attarde plus que cela. La vue sur la vallée de Méaudre apparaît. Pas mal !

On parvient au col complètement embrumé de l'autre côté de la colline et puis descente tout azimut..

Retour vers 20h30. Des crêpes confectionnées par Stéphanie nous attendent. Tout cela agrémenté par de la Clairette de Die. Délicieux !!

Tout ceci nous amène à parler de l'activité du lendemain. Je propose Gournier. Thierry reste fort strict sur l'horaire semblant nous empêcher d'aller jusqu'à la rivière. Mais Stéphanie simplifie le débat et finalement, la rivière sera quand-même au programme (ouf...)

Mardi 26 juillet

Départ 10h. Une grosse partie du SC Crue suit.

Le niveau d'eau d'entrée du lac est redevenu modeste (30cm). On gonfle les canots. Thierry et Christel partent les premiers pour équiper la main-courante à l'autre bout.

Une fois la 1ère équipe (Thierry, Christel, Yves et moi) au complet de l'autre côté, on part de suite. La galerie fossile commence par une série de gours et des lacs sur la droite. Puis le cheminement perd son horizontalité et nous ne faisons plus que parcourir des hauts et des bas en passant par quelques jolis coins concrétionnés.
La température devient limite dans ma néoprène ;-)

On commence à chercher l'accès à la rivière. Je vois une grosse flèche de carbure sur un bloc et je m'engage dans un passage. Je parviens à une salle. Il y a un regard sur la rivière qui sort d'un éboulis et qui repart dans un éboulis... Et un boyau sur la gauche. J'ai vraiment trop chaud pour m'engager dans ce truc. Je remonte et rejoins les autres. Thierry a aussi essayé de trouver quelque chose mais sans succès.

On continue la galerie principale. Jusqu'à une zone en entonnoir mais Thierry pense que c'est plus loin et va scruter seul. Il revient et on s'engage dans ce pincement dans les blocs. .. Et on entend la rivière. C'est bien là.

On commence à manger et l'autre équipe apparaît. Ils nous saluent et on est parti dans l'aquatique. Ambiance tout de suite. De superbes bassins les uns après les autres. Et ce contraste entre la paroi de calcite blanche sous l'eau et la roche brune au-dessus est magnifique. On arrive à une étroiture. Je prends un passage en escalade et la continuation est là.  On chemine jusqu'à arriver à un bassin profond équipé d'échelons métalliques. Notre horaire nous impose de faire demi-tour. Snif,...

Très vite (on est dans le sens du courant ;-)), on rejoint la partie fossile.

Je tente quelques photos mais,comme je n'ai plus de trépied ce n'est plus très évident...

Et on arrive à la Méduse tout aussi rapidement.

On a presque failli rattraper l'autre équipe (mais en fait, ils ont progressé plus loin que nous dans le fossile)

Je déséquipe. Et redescends en rappel de corde.

Les autres nous ramènent grâce à la ficelle. Merci les gars..

On est dans le timing (si, si). Retour au camping. Maxime (GSCT) qu'on avait plus vu depuis un bon bout de temps est arrivé. Il est là pour accompagner Géry, après le camp pour 2 semaines de rando dans le Queyras.

On se fait un apéro rapide puis direction le resto pour la dernière fois... Dernière sympathique soirée avec un Géry très en forme..

On quitte la table au compte-goutte...

Mercredi 27 juillet

Rien de spécial : bourrage de voitures et retour Belgique + un bon paquet de frites le long de la route ;-)