jeudi 29 août 2024

Trou d'Haquin.. quelques plafonds, le 28 août

 Participants John, Aurélien et Géry de l’ESB.

 

Vacances obligent … nous ne sommes pas nombreux en ce dimanche et c’est justement très bien comme çà !

On va pouvoir s’offrir de l’inconnu et de l’inédit dans un trou d’Haquin pourtant parcouru dans tous les sens depuis des décennies ...

J’ai reçu préalablement des infos de Pascal (Astragale) et de Vincent (UBS).

Le tout complété par un mail de Benoît (GSCT) en 2017 ...

Mais tant que l’on est pas sur place, ce n’est pas très facile à comprendre …

Aucun descriptif sérieux ou précis n’existe…

J’ai donc amené quasi tout le matériel de Céroux : 28 mousquetons, des cordes de différentes longueurs, des sangles, de la dyneema …

John a amené 5 mousquetons ...

Marche d’approche sous le cagnard, avec trois kits bourrés !

Tout est tranquille dans la doline. Il n’y a que nous. Nous seuls ...

Allons vite nous rafraîchir sous terre !

Nous arrivons devant les « trompettes ».

On imagine qu’il faudra bien la C38 pour arriver jusqu’à la rivière.

C’est John qui va équiper. Il s’enquille dans un orifice à droite.

Mais pas de panique, ce n’est pas si étroit que cela. Une sangle sur un amarrage naturel et nous suivons.

Main courante en pente raide mais facile en opposition.

John cherche et découvre les amarrages. Des broches, des spits, une plaquette en place … Derrière lui, je scrute également les parois de ma puissante lampe à la recherche de quelques indices.

De broche en broche, de spit en spit, nous rejoignons la rivière.

Il ne reste qu’environ 4 mètres de corde. Nous avions bien estimé !

Mais déjà nous apercevons des broches accessibles en escalade sur la droite.

Le début ou la fin d’un équipement ? That’s the question ! ...

Changement de kit pour sortir la C56.

John commence une main courante. Bingo ! Ça redescend vers la chaîne de départ de la première cascade.

En attendant de pouvoir avancer, Aurélien et moi explorons de nos lumières les plafonds.

Il y a des broches encore plus haut, des plaquettes, des traces de carbure ...

Mais comment diable arrivons nous là-bas ? Et surtout, comment diable a t-il été possible de placer ces amarrages sans faire appel à la lévitation ?

Cela reste un grand mystère pour nous !

A la chaîne, John, ne voyant rien, descend dans la cascade comme à l’habitude.

Hé menneke ! T’as pas vu les spits sur la gauche toi ? Alleï, kom terug fieu !

Pas simple hein John d’aller visser les plaquettes avec le corps en extension maximum et les pattes arrières écartées à la Jean-Claude Van Damme ! …

Trois vires, un Y sur deux spits, un Y sur deux broches. Main courante pour aller chercher deux broches sur la paroi d’en face.

Descente finale où je rajoute un fractio. Nous atterrissons au pied de la « sentinelle ». Il reste encore 7 – 8 mètres de corde. Bien vu les gars !

En face : la corde en place nous invite à accéder au grand parapluie de la salle de la sentinelle.

Je monte en premier. Aurélien me suit. John nous observe d’en bas.

Des vires et encore des vires dignes des grands gouffres que nous aimons tant !

Je zappe le parapluie car les vires continuent en faisant le tour de la salle.

Dernière plaquette et descente sur ce mono amarrage (houps …).

Il faut juste au préalable délover la fin de cette corde pour poser pied

(les deux …) à terre.

En fait, nous atterrissons près du départ du réseau du C.R.S. (« Centre Routier Spéléo » pour info …).

John fait le parcours inverse après avoir relové le bout final de la corde.

Bonjour bébé salamandre ...

Assez joué ! Retour maintenant !

Je déséquipe la C56. Et je prends mon pied, c’est top à faire.

« Que ferais-sans toi, pédale à deux étages ? » (Jean Ferrat) 

Elle m’a été super utile sur les vires au-dessus de la cascade !!! Fadia toi !

Avec cette corde mouillée et toute la quincaillerie, mon kit est devenu hyper lourd.

La C38 est déséquipée par John.

Aurélien me décharge un instant en montant avec deux kits.

Mais lorsqu’il repasse l’orifice du début…. Houps, il lâche le kit.

« Il est tombé plus bas dans une faille » me dit-il ! Ha, merde alors !

Ouf ! Il est heureusement accessible au bord d’un replat juste avant de s’éclater au fond des trompettes. Cela nous permet de découvrir un autre passage de départ en face de ce replat. Sans doute plus cool pour commencer ce cheminement parallèle !

Sortie après 5h00 de TPST. Le soleil darde de plus belle ses rayons.

Au parking, notre première réaction est de vérifier si des vis n’ont pas été placées sous nos pneus … un salopard sévi par ici ...

Cette sortie fût vraiment instructive, très technique et super sympa !

Nous pourrons y retourner avec tous (ou presque).

Mais vu le temps nécessaire pour équiper, cela devra se faire en deux vagues. Deux ou trois personnes pour l’équipement un samedi ou un dimanche matin.

Et puis, ensuite, le reste du club pour profiter !

Derniers instants à « La fête au Palais », sans boissons alcoolisées S.V.P !

Papotes à propos de la politique internationale et sur le prochain camp en Thaïlande ...