jeudi 17 octobre 2024

Weekend en Meuse, 21-22 septembre 2024

 Organisation : le club spéléo du CAF de Lille

Mes amis, que d’aventures !!! …

Nous sommes trois de l’ESB a répondre partants à l’invitation du club de Lille :

Manel, Géry et John.

Question organisation, le club de Lille, après avoir réservé le gîte spéléo de Lisle-en-Rigault (MLS : Maison Lorraine de Spéléologie) s’occupe du programme, de l’intendance et de l’apport du matériel collectif.

John et Manel apportent plusieurs bières belges.

De mon côté, j’apporte un cubi de jus de pommes, des pots de confitures maison et le repas du samedi soir : un « cochon chinois ».

Pour « si jamais », je prends quand même un ravier de beurre et un essuie de vaisselle.

Vendredi 20 septembre : départ de chez moi vers 14h30 dans la voiture de Manel.

Du côté de Lille, quatre participants, le départ est en fin de journée et ils envisagent d’arriver au gîte vers 21h30.

Après avoir soupé dans un drôle de restaurant à St-Dizier, nous arrivons au gîte vers 20h30.

Et là, Sandrine, la responsable du gîte, nous apprend qu’elle a reçu un appel de Gaëlle l’informant que la voiture de Lille est tombée en panne ! Mazette !!!

J’ai Gaëlle au téléphone … remorquage de leur véhicule et rapatriement en taxi de nos quatre amis jusqu’à Lille. WE spéléo annulé pour le CAF ! …

Caramba ! … Nous voilà à 4h00 de route de chez nous sans corde ni mousqueton pour équiper.

Sandrine appelle le président du CDS (Comité Départemental de Spéléo), un nommé Mr Gérard.

Celui-ci renseigne à John trois numéros de GSM de responsables de clubs locaux.

Question de voir si l’un où l’autre ne pourrait pas nous prêter du matos …

Nous n’arrivons pas à avoir un contact au téléphone ce soir là ! ...

Si pas de contact possible, nous rentrons demain au pays …

Samedi 21 septembre au matin. Nous allons chercher les baguettes.

La boulangère sort de son privé un carton de lait pour nous dépanner.

Ben oui, on a rien nous ! Déjà que Sandrine nous a donné du café, du détergent, du produit de vaisselle etc. …

Encore heureux que j’ai pris du beurre de chez moi !

John envoie des sms à nos trois numéros de clubs.

Bingo, l’un d’eux nous téléphone rapidement et accepte de nous prêter ce qu’il a déjà chez lui (une C50, une C80, 5 moustifs, deux sangles, ...)

Il ira chercher pour nous du matos supplémentaire au local par la suite …

Cool ! Avec cette C50 et quelques mousquetons, on peut déjà faire le Rupt du Puits aujourd’hui !

Beurey-sur-Sault : notre sympathique sauveteur (Mr Danilof) nous attend.

Nous lui offrons une huitaine de bières pour son club : le « Proteus ».

En route pour « Robert-Espagne » et son Rupt du Puits.

Accès par un puits artificiel de près de 45 mètres pour atterrir dans une longue rivière souterraine.

Il y a déjà un club de l’Essonne (France) sur place.

Nous enfilons nos néoprènes, plaçons la C50 et hop, dans le trou !

Non sans stress pour Manel … Son plus grand puits jusqu’à présent !

Commence une longue randonnée dans le collecteur.

Le niveau est très bas. Légère incursion dans la galerie du silence puis direction l’affluent des marmites que nous remontons l'embranchement vers le siphon.

Nous y croisons des bébés salamandres et sympathisons avec nos collègues français. C’est un très chouette groupe, nous rigolons ensemble !

Nous retournons ensemble jusqu’au collecteur. Nos amis français retournent à l’entrée où ils pourront remonter sur deux cordes du coup.

De notre côté, nous poursuivons jusqu’à l’affluent des macaronis.

Passage très délicat de la cascade : c’est sur nos bras qu’il faut compter et il n’y a quasi pas de prise de pied.

Si on glisse, c’est plouf jusqu’au casque. Heureusement que John est là pour aider ! …

Du fond de l’affluent des macaronis, nous mettrons une heure pour le retour jusqu’à la base du forage. Le dernier Français va justement commencer sa remontée.

Je le suis sur leur corde en 9mm. Manel utilise pour la première fois un pantin (celui de John).

Tous dehors, je rebouche l’entrée avec son chapeau de polyuréthane …

Puis fermeture du cadenas de cet étrange structure qui protège le forage.

TPST : 5h00

Photos souvenir avec nos potes français.

Coup de fil à notre sauveteur pour une ajoute de matos en vue de faire la « Sonnette » le lendemain dans la carrière de Savonnière-en-Perthois.

De retour au gîte, je réchauffe le cochon chinois. John cuit le riz.

Souper, brossage des dents et au lit.

Enfin du repos ! Sur nos lits et dans l’obscurité de notre chambre, John nous raconte des histoires passionnantes d’exploration en Thaïlande.

Vidéo de la journée : 


Dimanche 22 septembre. Direction Beurey-sur-Sault pour le surplus de matos

chez notre sauveteur de WE spéléo.

Gaëlle m’avait donné le code du cadenas pour l’entrée du Paquis de la carrière.

Il pleut un peu, nous nous changeons dans l’entrée.

Comme les heures sont bien avancées, il faut être lucide si on veut sortir du gîte pour 16h00.

On ne pourra vraiment pas aller jusqu’au fond de la Sonnette. Je suggère de ne prendre qu’un kit, celui avec la C80.

Une demi-heure de marche pour enfin arriver à l’entrée du gouffre de la Sonnette.

Je propose à John d’équiper. Mais non, il me laisse la place.

Manel me suit, elle est bien entourée comme toujours.

P30 majestueux, plein pot et très esthétique !

Petit rappel suivant et court méandre. Il faut s’arrêter là et remonter.

Vidéo de la journée : 


Une heure et demi à trois pour prendre une courte douche, sortir nos affaires, récurer le gîte, laver le matos prêté. Chacun à son poste.
16H00 moins 5, Sandrine fait l’inspection, il me reste juste à passer la loque à reloqueter dans la cuisine. C’est tout bon !

Nous offrons nos dernière bières belges à cette super chouette personne !

Encore un passage par Beurey-sur-Sault. Notre sauveteur a laissé une brouette protégée de la pluie dans son jardin pour y rendre le matériel avec un petit mot sur un carton.

Nous y rajoutons un dernier grand merci de la part de l’équipe spéléo de Bruxelles.

Vive la solidarité spéléo !!! Retour Belgique.

Nous nous souviendrons longtemps de ce WE riche enrebondissements, rencontres et solidarité !

samedi 12 octobre 2024

Abîme de la Chawresse, le 8 septembre 2024

Participants ESB : John, Manel, Petra et Géry

Le rapport est en ligne : ESB News : Chawresse le 8 septembre 2024



vendredi 13 septembre 2024

Abîme de Lesve, le 25 août 2024

 

Participants : John, Manel et Géry de l’ESB

Un dimanche sous le soleil pour s’engouffrer sous terre …

Nous n’étions qu’à trois mais c’était bien comme çà !

Le premier souhait étant surtout de familiariser Manel au passage de fractionné.

Et ce, sans la pression du nombre de participants.

Je prends la commande de l’équipement. Manel me suis avec le deuxième kit.
John avec son kit bouffe surveille et encadre Manel.

Zut, la C38 est toujours aussi courte.

Il y a un total de neuf fractionnés (!) que Manel passe consciencieusement.

Je termine l’équipement avec le puits final qui, pour une fois, n’est pas arrosé ! Youpie !

En 5 minutes nous visitons ensemble l’aval de la rivière. Puis, John va faire un bout de l'amont avec Manel.

Je remonte en premier et précède Manel. A chaque étape, je l’attends patiemment et lui prodigue les conseils d’usage.

Erreur d’appréciation lors de l’’équipement : j’ai fait une ganse trop courte à l’arbre couché, ce qui pose de gros soucis à Manel. Pardon fifille ! Mais bon … c’est le métier qui rentre !

John déséquipe. 3H00 sous terre et enfin le soleil avec sa chaleur écrasante.

Ha, c’était un très bon choix de cavité pour Manel en vue du WE en Meuse dans quatre semaines.

Il n’est pas trop tard, nous pouvons encore aller passer un peu de bon temps à Floreffe.

Manel est éblouie en découvrant l’abbaye !

Nous mangeons tous un morceau de tarte au fromage en écoutant John raconter des souvenirs spéléo et parler d’exploration en Thaïlande.

Qu’est-ce que tout ceci est bien agréable !!!

Vivement la prochaine sortie dans deux semaines !



Le rapporteur de service : Géry

jeudi 29 août 2024

Trou d'Haquin.. quelques plafonds, le 28 août

 Participants John, Aurélien et Géry de l’ESB.

 

Vacances obligent … nous ne sommes pas nombreux en ce dimanche et c’est justement très bien comme çà !

On va pouvoir s’offrir de l’inconnu et de l’inédit dans un trou d’Haquin pourtant parcouru dans tous les sens depuis des décennies ...

J’ai reçu préalablement des infos de Pascal (Astragale) et de Vincent (UBS).

Le tout complété par un mail de Benoît (GSCT) en 2017 ...

Mais tant que l’on est pas sur place, ce n’est pas très facile à comprendre …

Aucun descriptif sérieux ou précis n’existe…

J’ai donc amené quasi tout le matériel de Céroux : 28 mousquetons, des cordes de différentes longueurs, des sangles, de la dyneema …

John a amené 5 mousquetons ...

Marche d’approche sous le cagnard, avec trois kits bourrés !

Tout est tranquille dans la doline. Il n’y a que nous. Nous seuls ...

Allons vite nous rafraîchir sous terre !

Nous arrivons devant les « trompettes ».

On imagine qu’il faudra bien la C38 pour arriver jusqu’à la rivière.

C’est John qui va équiper. Il s’enquille dans un orifice à droite.

Mais pas de panique, ce n’est pas si étroit que cela. Une sangle sur un amarrage naturel et nous suivons.

Main courante en pente raide mais facile en opposition.

John cherche et découvre les amarrages. Des broches, des spits, une plaquette en place … Derrière lui, je scrute également les parois de ma puissante lampe à la recherche de quelques indices.

De broche en broche, de spit en spit, nous rejoignons la rivière.

Il ne reste qu’environ 4 mètres de corde. Nous avions bien estimé !

Mais déjà nous apercevons des broches accessibles en escalade sur la droite.

Le début ou la fin d’un équipement ? That’s the question ! ...

Changement de kit pour sortir la C56.

John commence une main courante. Bingo ! Ça redescend vers la chaîne de départ de la première cascade.

En attendant de pouvoir avancer, Aurélien et moi explorons de nos lumières les plafonds.

Il y a des broches encore plus haut, des plaquettes, des traces de carbure ...

Mais comment diable arrivons nous là-bas ? Et surtout, comment diable a t-il été possible de placer ces amarrages sans faire appel à la lévitation ?

Cela reste un grand mystère pour nous !

A la chaîne, John, ne voyant rien, descend dans la cascade comme à l’habitude.

Hé menneke ! T’as pas vu les spits sur la gauche toi ? Alleï, kom terug fieu !

Pas simple hein John d’aller visser les plaquettes avec le corps en extension maximum et les pattes arrières écartées à la Jean-Claude Van Damme ! …

Trois vires, un Y sur deux spits, un Y sur deux broches. Main courante pour aller chercher deux broches sur la paroi d’en face.

Descente finale où je rajoute un fractio. Nous atterrissons au pied de la « sentinelle ». Il reste encore 7 – 8 mètres de corde. Bien vu les gars !

En face : la corde en place nous invite à accéder au grand parapluie de la salle de la sentinelle.

Je monte en premier. Aurélien me suit. John nous observe d’en bas.

Des vires et encore des vires dignes des grands gouffres que nous aimons tant !

Je zappe le parapluie car les vires continuent en faisant le tour de la salle.

Dernière plaquette et descente sur ce mono amarrage (houps …).

Il faut juste au préalable délover la fin de cette corde pour poser pied

(les deux …) à terre.

En fait, nous atterrissons près du départ du réseau du C.R.S. (« Centre Routier Spéléo » pour info …).

John fait le parcours inverse après avoir relové le bout final de la corde.

Bonjour bébé salamandre ...

Assez joué ! Retour maintenant !

Je déséquipe la C56. Et je prends mon pied, c’est top à faire.

« Que ferais-sans toi, pédale à deux étages ? » (Jean Ferrat) 

Elle m’a été super utile sur les vires au-dessus de la cascade !!! Fadia toi !

Avec cette corde mouillée et toute la quincaillerie, mon kit est devenu hyper lourd.

La C38 est déséquipée par John.

Aurélien me décharge un instant en montant avec deux kits.

Mais lorsqu’il repasse l’orifice du début…. Houps, il lâche le kit.

« Il est tombé plus bas dans une faille » me dit-il ! Ha, merde alors !

Ouf ! Il est heureusement accessible au bord d’un replat juste avant de s’éclater au fond des trompettes. Cela nous permet de découvrir un autre passage de départ en face de ce replat. Sans doute plus cool pour commencer ce cheminement parallèle !

Sortie après 5h00 de TPST. Le soleil darde de plus belle ses rayons.

Au parking, notre première réaction est de vérifier si des vis n’ont pas été placées sous nos pneus … un salopard sévi par ici ...

Cette sortie fût vraiment instructive, très technique et super sympa !

Nous pourrons y retourner avec tous (ou presque).

Mais vu le temps nécessaire pour équiper, cela devra se faire en deux vagues. Deux ou trois personnes pour l’équipement un samedi ou un dimanche matin.

Et puis, ensuite, le reste du club pour profiter !

Derniers instants à « La fête au Palais », sans boissons alcoolisées S.V.P !

Papotes à propos de la politique internationale et sur le prochain camp en Thaïlande ...

jeudi 18 juillet 2024

Trou de l'Eglise, le 14 juillet

 Participants ESB : Manel, Géry, Laurent, John

Après les habituelles bavardages d'avant sortie, nous nous dirigeons vers la doline d'entrée et nous tombons sur des jeunes qui font des glissades sur les talus. Ils nous posent des questions incongrues comme : "il y a déjà eu des morts dans la grotte" ?

La porte est bien fermée aujourd'hui.. heureusement nous avions décidé de prendre la clé!

Mais Géry qui a prévu d'équiper à oublié l'autre clé importante. Pas de souci, je lui prête la mienne.

Pendant qu'il équipe le Pas de la Mort, je m'enfonce dans la galerie des Bruxellois et je prends à droite vers le réseau du Cimetière que je ne connais pas, je passe quelques embranchements et puis j'entends la rivière. J'en reste là mais il faudra un jour que je revienne visiter toutes ces galeries et aussi celle qui va vers la salle Tony.

L'équipement est prêt et nous pouvons y aller. On passe la salle Yves Grolaux avec quelques aides dans l'escalade et la redescente. Et nous arrivons assez vite à hauteur de la salle Tony d'où Géry va équiper les plafonds. Personne n'est partant pour s'enfiler dans l'étroiture vers la salle. Tant pis, j'y vais seul. Je m'y reprends à deux fois pour passer l'étroiture et me voilà devant l'Ascenseur. Cela fait au moins 10 ans que je ne suis plus passer là-dedans. Je m'exécute. En haut, les autres aperçoivent mon éclairage et je distingue des amarrages pour redescendre et je cherche le cheminement qui permet de remonter dans la galerie infernale mais je ne le vois pas. Je redescends et l'équipement est presque prêt. 

Nous avançons jusqu'à l'embranchement, Géry équipe au plus court pour rejoindre la rivière.  Nous descendons jusqu'à la Cathédrale. Cela va être à moi de prendre la relève pour l'équipement. Géry me suit pour me conseiller. 

C'est assez aérien. J'arrive à une plateforme et devant moi, voyant des traces, je me lance dans une escalade très glissante. Je parviens au-dessus et vois la galerie des Gours en bas mais je suis trop haut. Je redescends en plaquant mon dos sur la glaise, je reprends vers le bas et équipe sur une très large stalagmite et je pénètre dans la salle des Gours. C'est plutôt beau ici, la suite est vers le bas dans un passage étroit. Encore un double amarrage (que Géry va corriger) et une déviation et je retombe dans la rivière. Mes acolytes me suivent et nous descendons jusqu'au niveau du collecteur mais je ne fais pas attention et fonce et finalement me retrouve seul assez proche du siphon, je fais demi-tour via le passage au sec et retombe sur les autres, je refais encore le chemin en sens inverse jusqu'à la salle plus large et m'enfile encore une fois dans la rivière et je reboucle et rejoins les autres qui remontent. 

Un peu plus haut, nous nous séparons sous la salle des Gours. Géry et Manel remontent pour déséquiper les plafonds tandis que je vais déséquiper ce que j'ai équipé avec Laurent. Une fois fait, nous remontons la rivière, puis les cascades, ensuite je conseille à Laurent de virer à droite. Il grimpe dans des blocs bien arrosés. Et me dit qu'il voit une corde. Je ne comprends pas sur le moment. Je grimpe et me fait rincer. La corde est celle du pas de la mort, m'enfin, on a raté un virage ...

Où sont donc les autres? Je retourne dans le passage Yves Grolaux, je crie et Géry me réponds, je les rejoins.. Et refait le cheminement en sens inverse. Nous sommes au complet au pied du pas de la Mort.

La remontée se passe sans soucis. A l'extérieur les jeunes sont toujours là. Ils nous disent n'avoir pas pu entrer... Bien oui, la porte était fermée et on a eu raison de la fermer !

Nous terminerons la journée autour d'un verre (trois pour Laurent) à la Fête au Palais depuis une des plus belles vues de la région.


John

mercredi 17 juillet 2024

Senzeille, le 29 juin

 Participants ESB : Manel et Géry

Géry est arrivé le vendredi pour aider à l'équipement. Samedi, il a encadré Manel qui n'a pas pu rester très longtemps.



Nou Maulin, le 16 juin 2024

 Participants ESB : Manel, Grégory, Géry, John


Le rapport rédigé par Manel est en ligne : Nou Maulin, le 16 juin