mercredi 10 décembre 2025

Trou des Manants, le 30 novembre 2025

Participants : Manel, John et Géry de l’ESB, Iris et Pascal de l’Astragale

et Virginie des Suspendus.

TPST : 4h40

Dès l’arrivée, première difficulté : impossible d’ouvrir le cadenas. Pascal part chercher du WD-40, « sprichouille » le mécanisme... et miracle, le cadenas s’ouvre. Pour éviter de rester coincés dehors au retour, on choisit de ne pas le refermer.

La longue descente commence, humide, dans un éboulis étroit et glissant. Nous arrivons ensuite au point où le groupe se divise :

• Géry, Virginie et Iris d’un côté (Salle du Smog),

• John, Manel et Pascal de l’autre (Salle Blanche).

Rendez-vous prévu plus bas, à la rivière.

Notre équipe atteint la fameuse étroiture. On enlève le matériel pour faciliter le passage.

Après quelques hésitations et un peu de doute, Géry passe en premier. Je fais passer le matos, puis je me lance : ça passe finalement assez facilement... jusqu’à ce que je me retourne trop vite et me retrouve coincé dans la portion la plus simple !

Iris arrive ensuite, un petit « hop »... et elle se retrouve déjà de l’autre côté :

— « Mais elle est où, l’étroiture ? »

On continue jusqu’à la rivière, où on se mouille les pieds et les mollets. Demi-tour ensuite, et on remonte tranquillement. On croise l’équipe 2 en chemin et on termine tous ensemble, avec quelques hésitations pour retrouver la bonne voie.

De retour dehors, reste l’épreuve finale : se changer dans le froid et le noir, en espérant ne rien oublier sur le parking.

Une fois secs tant bien que mal, direction le centre pour une boisson chaude réconfortante et une assiette apéro bien méritée.

Virginie, la rapporteuse de service

Vidéo de la sortie : https://youtu.be/x_pY07bk9CA

Puits aux Lampes, le 11 novembre 2025

 

Après la messe de Noel aux puits aux Lampes... La méditation de l’armistice

Les spéléologues ultra spirituels qui ont participé :

Géry, Martin, Aurélien, Arthur , Manel, Maia et Selima de l’ESB, l’invité du jour : Thomas


Dès que Géry a envoyé le topo de la grotte, on a vite commencé à poser des questions : Une forme atypique ( Selima a trouvé que c’est une forme de baleine ou un animal pré historique.), est ce que la descente et surtout la montée de la grande salle sera facile à tous , il n y a vraiment pas de parcours ni de connexions avec d’autres salles ?...

Le jour J , On est bien arrivé à l’heure, tout le monde était là à 10h30 (merci pour les instructions super claires chef ! 😉)

Mais pour cette grotte, il faut ramener le matériel pour descendre mais aussi du matériel pour ouvrir sa porte métallique méga lourde (un marteau est presque obligatoire) .

Thomas et Géry ont fait un petit rappel pour les filles pour le passage des fractio et les déviations.

Géry est descendu le premier pour équiper mais il s’est fait aidé par Martin

Les filles sont descendues l’une après l’autre séparé par Thomas et Aurélien

La descente était un peu longue mais c’était prévu vu avec 8 personnes et le temps d’équipement mais finalement elle était fluide et pas de blocages

Les filles ont pu assurer la descente jusqu’au bout avec la sensation de flâner dans l’espace pour les derniers 20 mètres dans la très grande salle, impressionnant,

Cette salle m’a fait rappeler la sonnette de la Savonnière dans le département de la Meuse.

Dans la grande salle, Géry est allé montrer aux filles la salle secrète, le terrain n’est qu’un vestige d’énormes blocs de pierres tombées et cassées en morceaux et le chemin vers la salle secrète est pas évident du tout du tout , pour quelqu’un qui ne connait pas bien , il faut balayer toute la grande salle à droite pour trouver ce passage au milieu des tonnes de blocs de pierres superposées.

Une fois arrivés au fond, on s’est faufilé, moi et Arthur pour rattraper Géry à la découverte de la salle secrète mais on a pas trop trainé et on a rebroussé le chemin vers la monté après une petite pause calories tenant compte du temps considérable nécessaire pour toute l’équipe à repasser en surface

Géry nous a raconté la petite histoire qu’une messe de nuit qui s’est déroulé ici dans cette salle, quelle idée et surtout quel courage (n’hésitez pas à consulter la revue Regards numéro 89 pour les détails)

La montée 20 mètres zéro paroi était certes physique mais plutôt sans problèmes.

Two men wearing helmets and helmets sitting in a cave

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Arthur a pu déséquiper le matériel brillamment avec la corde de 83 mètres chapeau Arthur ! , tu es élu l’homme du la sortie 😊 !!!

Et voilà, il fallait encore 8 mains pour refermer cette porte métallique, la mettre en place avec des longes, retaper avec le marteau pour engager les deux barres pour mettre le cadenas.

Vu le temps écoulé entre la première et la dernière personne sortie, on a finalement fait notre pause-café au parking, et oui c’est déjà 16h30. Géry nous a donné plus de détails sur la fameuse messe de minuit effectué ici . La nuit commence à tomber ? On reprend le chemin du retour mais on a déjà hâte de lire l’article sur la messe de minuit faite à ce lieu insolite – solennité malgré les mésaventures était certainement au rdv ....

Manel

lundi 8 décembre 2025

Camp des Suspendus dans le Doubs, du 27 octobre au 2 novembre 2025

 Participants ESB : Géry et John

27/10/2024

Nous faisons le trajet à trois avec Virginie vers le gîte du Closet à Fertans, point de chute habituel de nos amis les Suspendus. Le soir, les grottes cibles sont choisies. Ce sera Ouzène en ce qui me concerne et le Petit Siblot pour Géry. 

28/10/2024

Participants pour Ouzène : Fabrice, Zoé, Brigitte, Virginie, Sacha, Jonathan, John

Equipement de l'entrée 1 par Zoé et de l'entrée 2 par moi-même. Fabrice me suggère d'utiliser de la dyneema dans un amarrage foré mais on s'aperçoit que c'est un abalakof et que le bloc dans lequel il est percé ne tient pas. On se rabat sur un 2ième bloc. Je croise Zoé plus bas et je vais équiper le P18 pour ceux qui veulent faire la boucle. Puis je rattrape les autres. Tout en bas, après le casse-croute, je m'enfile dans un ramping mouillé. J'appelle les autres pour qu'ils voient la salle plus volumineuse. Je remonte le P18 avec Jonathan, Sacha et Virginie. Brigitte refait le ramping une 2ième fois pour ré-équilibrer les équipes.




Géry de son côté s'est bien amusé avec Pierre et les jeunes au Petit Siblot



29/10/2024

Géry opte pour une rando avec Carine de la Cordée car c'est la journée la plus belle d'après la météo.

De mon côté l'objectif est La Légarde que j'ai descendue en 2015 et dont je n'ai plus aucun souvenir excepté le lac du fond.

C'est Zoé qui est à l'équipement encadré par Fabrice et Denis. Ensuite Denis reprend à partir de la trémie. De beaux puits dans cette cavité. Mais un peu trop en plein pot pour ceux qui n'aiment pas cela. Brigitte va battre aujourd'hui son record de profondeur. 

Au bas du P17, nous allons d'abord vers la Galerie de la Boue et remontons un affluent et nous arrêtons devant une verticale ensuite direction le bout de la galerie. Puis allons à l'opposé vers le bassin. Il y a maintenant 2 cordes. Mais celle du dessous est sous l'eau. Fabrice s'y essaie mais finira par bien s'immerger et ne parviendra pas à dépasser le bassin, d'autres essaient sans succès. En 2015, 2 d'entre-nous avaient été voir ce qu'il y avait au-delà.

C'est Denis et Jonathan qui se chargeront du déséquipement


30/10/24

Je suis aujourd'hui dans l'équipe Cyclope 2. Le 1er groupe, Denis, Pierre et Valentin, s'occupe de l'équipement. Je suis dans le 2ième groupe avec Brigitte, Zoé, Jonathan et Sacha et pour temporiser je mène le groupe à l'entrée de Cyclope 1. Je vais pousser un peu plus loin que l'année dernière dans le boyau vraiment étroit mais vu l'absence d'élargissement, j'ai dû rebroussé. Très vite après l'entrée, Sacha lâche sa pédale qui tombe dans un puits parallèle. Valentin qui remonte, lui prête sa pédale pour l'accompagner vers la sortie. La descente se passe ensuite sans encombre. Comme nous rentrons un peu trop tôt, une partie du groupe va aux Ordons. Et les autres profitent du jacuzzi.











Géry a suivi le groupe qui se rendait à la Légarde mais un groupe de spéléo français avait choisi le même objectif ce qui a créé pas mal d'attente lors de la remontée. Certain(e)s ont fait usage de la Burk'Annette.

31/10/24
Géry et moi optons pour suivre le groupe dans le Gouffre de Pouet-Pouet. Denis Valentin et Fabrice sont à l'équipement. Quelques amarrage forés sont ajoutés. Nous sommes 6 à suivre mais rattrapons bien vite les équipeurs. Brigitte nous propose des petits jeux en chanson pour combler l'attente . Géry, Sacha, Jonathan remonte depuis le bas du R6. Brigitte, Zoé et moi touchons le fond. Le déséquipement sera fait par Fabrice, Zoé et moi. Fabrice nous met de la musique tout au long de la remontée pour maintenir le moral des troupes.


01/11/25
Tout le monde va au Biefs-Boussets en 3 groupes, excepté Alix, Nicolas et Brigitte qui rentrent en Belgique et Valentin qui est malade, Sacha a également renoncé.
Géry et moi sommes dans le 3ième groupe avec Pierre, Virginie et Jonathan. Nous allons jusqu'à la Salle de la Décantation. Le groupe va un peu au-delà puis rebrousse. Je décide de continuer seul pendant 30 minutes mais je ne distingue aucun bruit venant des autres groupes. Et je renonce. Je casse la croute rapidement dans la salle et je fonce vers la sortie. Je rattrape les autres au bas de la doline d'entrée.


Le soir, nous allons dans un restaurant de Cléron pour fêter la fin du camp. Très bonne fondue et raclette!

02/11/25

Retour vers la Belgique et récupération de ma voiture chez Manel.

A nouveau un très bon camp, bien sportif et toujours dans une bonne ambiance spéléo!



samedi 8 novembre 2025

Trou d'Haquin, le 19 octobre 2025

Participants : John, Billye, Serge, Martin, Géry de l’ESB, Pascal et Alain de l’Astragale, Virginie des Suspendus.

Rapport de l'équipe Géry

Drôle de sortie ce dimanche ... ! Fadia toi !!! (Oufti pour les Liégeois ...)

Nous nous y étions pris assez tôt pour l’organisation et, dans le meilleur des cas, nous aurions pu compter sur 14 participants !!!

Au fil de la semaine et jusqu’à la dernière heure de la veille, ce nombre est passé à 8, ce qui est encore assez inattendu !

Pas question pour autant de changer les plans mûrement réfléchis par John et Géry pour ne pas galérer avec un groupe mammouth.

Nous avions donc prévu de faire 3 équipes en fonction des caractéristiques de chacun.

La première : grotte du Triton mené par John.

La deuxième : grand toboggan de la Trompette + la cascade menée par l’Astragale et Serge.

La troisième : parcours latéral du grand toboggan équipé par Martin.

Rassemblement des 3 équipes en bas de la cascade et nouveau splitage à la Sentinelle.

RV au parking à 10h00.

On y arrive tous.

Et là, c’est la grosse surprise ! ... : le parking est encombré d’une vingtaine de voitures !!!

HOUPS !

Jamais vu cela de mémoire de spéléo ! Les derniers arrivés doivent se garer le long de la rue.

Wat zeg u? Ha ja !!! C’est la VVS qui organise une formation au brevet B !

On fait quoi du coup ?

Mais ce n’est pas fini ! ... Un groupe de 7 spéléos du RCAE aboule.

Puis les Fistuleuses (Bruxelles), Tornacum (Tournai), ... Hééé ! C’est bientôt fini oui ? !

Powpow RCAE et powpow ESB-Astragale-Suspendue côte à côte et dos à dos ...

Les premiers décident de rejoindre le restant de leur club au trou de l’Église ...

Bon, ben c’est déjà tintin pour nous du coup !

Nous décidons finalement de rester et de modifier nos prétentions afin de ne pas rester coincé et déranger la formation en cours.

Sûrement qu’ils auront investi la trompette, la cascade, peut-être le triton ? Qui sait ?

Déjà que les quelques spéléos flamands présents en coup de vent sur le parking n’en savent pas plus ..

On décide d’improviser avec du jamais fait (ou si lointain pour certains) :

Une équipe ira déjà descendre le grand éboulis en cherchant les petits rappels à équiper : Pascal, Alain, Serge, Billye et Géry.

L’autre groupe, descendra par l’entrée supérieure : John, Virginie et Martin.

On réinvente les kits et le matos à embarquer.

Et nous voilà vers 11h30 devant l’entrée principale ...

Le groupe se scinde donc ici.

Du côté de l’équipe « éboulis », cela se passe plutôt bien avec notre débutant.

Nous apprenons rapidement que la trompette est libre, pas de corde VVS de ce côté là.

Ha bon !? Ben du coup on y va alors ! En plus nous avons de quoi faire dans notre kit.


Pascal part équiper le grand toboggan avec Serge.

A trois nous attendons l’arrivée des autres devant la galerie de la Trompette.

On entend des voix, on voit des lumières ... c’est bien eux mais ça chipote à déséquiper et re-équiper ..

Tout le monde passe par le toboggan tandis que Pascal termine l’équipement de la cascade en doublant celui de la VVS qui utilise toute la panoplie de spits et de broches disponibles sur le marché.

Mais on ne se marche pas sur les pieds, c’est déjà ça !

Au final hein, hé ben ... Si on avait su, on aurait tout à fait pu garder notre programme de départ !

Non ?

Pas grave quand même !

Et maintenant ?

John rêve d’aller ramper dans le réseau du C.R.S. jusqu’au fond du réseau X.

Qui est partant ? Euh ...

Martin est chaud et Virginie aussi.

John essayera tant bien que mal de décourager Virginie, mais rien n’y fît ! Bravo fifille !

Du coup, nous gardons les mêmes équipes et nous voilà parti pour le parcours classique.

Nous bénéficions de ma main courante de la VVS, sur-fractionnée !

Laminoir pour tous et boîte aux lettres pour tous (sauf Alain qui passera par le passage Bibou).

Tout le monde y descend comme une lettre à la poste ...

Embouteillage au colimaçon, nous prenons alors le shunt sportif plus loin, pour enfin mettre pied dans la salle de minuit.

Direction pont de calcite et remontée, assez cardio pour les moins jeunes, par le shunt.

Pascal et Alain repassent par le passage Bibou pour visiter le Paradis et ensuite redescendre dans la salle d’attente.

Nouveau laminage dans l’autre sens pour les autres, nous reprenons la main courante de la VVS.

Ils sont occupés à équiper un parcours juste au-dessus.

On n’avait même jamais vu qu’il y avait là des broches !

Au pied de la cascade, on inspecte notre kit : il y a toujours les deux mousquetons de Pascal dedans ainsi que le GSM calcaire ( ...) de Géry.

C’est le signe que nous sommes les premiers à sortir et que ce n’est pas à nous de déséquiper !

Remontée du toboggan pendant que Pascal découvre le parcours qui shunte tout ça ... un vrai

gruyère ce trou !

Sortie au grand air après un peu plus de 3h30 de TPST.

L’équipe de John arrivera au parking, sourires aux lèvres et tout boueux, peu après notre goûter.

Finalement, nous avons toutes et tous profité d’une sortie diversifiée et très éducative !

Ouah, c’était chouette !

Moment essentiel pour clôturer cette belle journée: le pot de l’Amitié à la « Fête au palais ».

Rapport de l'équipe CRS/X :

Martin, Virginie et moi formons l'équipe par l'entrée supérieure. Nous n'avons que deux cordes assez courtes que j'avais apportées "au cas ou". Le "cas ou" est arrivé.

Martin équipe la 1ère corde au 1er Y, descend et c'est trop court. Je défais la main courante que j'avais installée et Martin modifie l'équipement. La 2ième corde partira du 2ième Y. Pendant ce temps, je tente de fermer la porte mais impossible de retirer la clé. Je finis par retirer la clé sur le cadenas fermé mais qui ne tient plus la porte. Tant pis.

Nous sommes alors réunis au bas de la corde qui donne presque directement sur la galerie des Trompettes. Je vais voir sous les blocs et je distingue une lampe et demande qui c'est. Personne ne me répond. Bon, tant pis, je rejoins la galerie des Trompettes, Martin me dit que nous pouvons y aller. Nos camarades de la VVS ne font pas d'encadrement dans cette zone et nous pourrons équiper la Cascade. Virginie est devant, je descends le plan incliné et comme je vois qu'il y a du monde, je remonte vers l'amont pour vérifier si l'on peut shunter le plan incliné et rejoindre la corde. Après quelques crapahutages, je valide mon hypothèse.. Je rebrousse et rejoins la Cascade. Les deux équipes sont maintenant réunies près de la Sentinelle. Ça discute, on se met d'accord sur le code pour savoir si l'autre équipe est sortie avant. On garde les mêmes équipes, la 1ère ira faire un tour dans le classique afin d'encadrer Billye tandis que Martin, Virginie et moi optons pour le réseau CRS et X. Les spéléos de la VVS ont mis des cordes partout où cela était possible. Et avant de nous engager dans le réseau CRS, sur la droite dans la salle du Tunnel, nous voyons des spéléos remonter un surplomb en artif, sur de la dyneema, semble-t-il. Il permet de rejoindre le bout de l'équipement qui commence proche de la Sentinelle.

Nous nous engageons dans le Boyau de l'Espoir et suite à la sécheresse, les deux cuvettes habituellement mouillantes sont des plus arides. Dans la Galerie Alex et Philippe, il y a peu d'eau et au ressaut ce n'est qu'un petit pipi qui dévale. Virginie parvient quand-même à se mouiller dans ce passage. La galerie active qui suit est belle et nous voici arrivés dans la salle des Dinosaures. Je scrute dans tous les sens et monte vers une galerie jamais vue auparavant, qui mène à la Salle Jacques. Une fois revenu sur mes pas, je repars en hauteur dans la Galerie Bill et mes camarades prennent le cheminement classique. On se retrouve au départ de la Salle de la Tatache. Je vais voir tous les départs de cette Salle. Je suis venu pour cela, pour voir tout ce que je n'ai pas encore vu..Le souci après, est de se souvenir de ce que j'ai fait et de faire le lien avec la topo que je ne regarde pas en même temps que je farfouille.. Je suis arrivé au départ de cheminées. Nous poursuivons jusqu'à un éboulis et je pars grimper dans une diaclase qui me mène au bas d'une paroi toute verticale de 20m de haut. C'est impressionnant de voir cela dans l'Haquin. Mais on ne distingue pas de suite. Je reviens. A droite peu après l'éboulis, il y a un laminoir qui marque le début du réseau X. Ce laminoir a été entièrement désobstrué par Avalon. Nous nous lançons. Durant le ramping, Virginie a quelques doutes mais finalement, tout se passe bien et nous débouchons dans la Salle "Avalon", qui l'eut cru ?



Pour poursuivre, il ne reste plus qu'une galerie étroite de 20m de long qui se rétrécit encore. Je m'y engage, celle-ci fait un coude, arrive dans une petite salle. Après une ouverture désobée, la galerie tourne encore et je suis au-dessus de mes camarades que je vois au travers d'une petite faille. C'est bien le bout semble-t-il. Retour pour nous trois à une bonne allure. Martin n'a pas envie de s'éterniser. Moi j'ai envie d'aller voir un siphon alors je choisis de suivre le cours d'eau dans la Salle des Dinosaures ce qui me trempe et point de siphon mais une voûte mouillante. J'arrête là et rattrape les autres. Maintenant c'est moi qui n'ai plus envie de traîner vu que je suis mouillé. J'arrive le premier dans la Galerie des Regards et distingue deux toutes belles salamandres. Elles auront droit à leur séance photo. Nous arrivons au bas de la Cascade. Les autres sont déjà remontés et nous faisons de même. Martin est motivé à déséquiper. Nous sommes assez vite à la sortie. Après quelques complications avec le cadenas, nous rejoignons le parking et retrouvons nos amis..

vendredi 24 octobre 2025

Abîme de Lesves, le 5 octobre 2025

Rdv est donné ce dimanche 5/10 à 10h sur le "parking" de l'abîme de Lesves. En bon Astragaleux j'arrive le dernier (avec seulement 3min de retard).

Les présentations sont faites, Petra et Géry je connais mais je rencontre Billye et Bojan pour la première fois.

Billye est la nouvelle recrue de l'ESB, c'est sa première grotte après 2 entraînements à la basilique.

On s'apprête dans le froid et la bonne humeur. Ça fait plaisir de revoir Petra depuis le temps!

Le but est de faire le classique en démarrant à l'arbre qui est normalement le départ des plafonds. C'est plus fun et l'autre entrée commence à être fort encombrée par les arbres écroulés et les branchages.

Géry est aux commandes pour l'équipement de l'arbre jusqu'au départ des ressauts. Billye le suit et je l'encadre suivi par Petra et Bojan.

Une corde est déjà en place mais Géry voit rapidement que la corde part vers les plafonds donc pas de "mic mac" en vue.

Arrivé au premier ressaut, Géry me passe la main pour l'équipement. J'équipe l'approche en main-courante et je descends. Billye peut suivre. Vu d'en bas je me rend compte que pour une première sortie sous terre j'aurais pu faire un amarrage supplémentaire pour faciliter l'approche de Billye.

Il approche des amarrages de départ tant bien que mal et zip! Le voilà pendu sur ses longes! Un bon moyen de prendre confiance dans son matériel ! (J'avais évidemment prévu qu'il glisse à cet endroit, ça faisait partie de sa formation...hum...).

Les autres ressauts s'enchaînent sans problème. Pas de glissade au programme. Un groupe de la VVS nous suit rapidement via les plafonds, on apprendra plus tard qu'il s'agit d'une formation pour les jeunes. Sacrée formation en Flandre, ce n'est quand même pas rien les plafonds techniquement...

J'arrive au grand puits et je constate que je n'ai plus qu'un seul mousqueton...bizarre ça, Géry prévoit toujours un peu plus par sécurité... Boh, j'ai peut-être fait un amarrage en plus que lui plus haut?

Je commence à descendre et au bout d'un peu moins de 10 mètres je me retrouve avec un gros noeud en main! Non di djap! C'est quand même un fameux noeud qui s'est fait tout seul dans le kit...je regarde plus bas et oups, plus de corde! C'est le nœud en bout de corde!

Je signale à Géry qu'on tombe trop court et après une seconde d'observation il se rend compte que j'ai enchaîné avec la corde du haut alors qu'il avait prévu une corde spécialement pour le grand puits.

Petite incompréhension quand il m'a dit plus haut ce qu'il avait prévu. Pas grave, je remonte pour corriger ça ! On ne va pas s'amuser avec un passage de noeud pour la première descente sous terre de Billye!


La correction est faite, nous pouvons atteindre le fond sans problème.

Petit pèlerinage habituel jusqu'au siphon le plus proche. Mouillage de fesses pour certains à la petite désescalade (hein Petra!) puis on entame la remontée le temps que Petra et Bojan pousse une tête dans le réseau qui mène au 2eme siphon.

La remontée se passe sans problème. Géry en premier pour encadrer Billye aux différents fractios. Moi derrière pour surveiller ses départs et nos slovènes préférés qui ferment la marche en déséquipant.

Nous assistons à la détresse d'un jeune spéléo flamand bloqué dans un parapluie à cause d'un Croll mal placé puis remontons sans accro jusqu'à l'air libre.

Géry, Billye et moi discutons en attendant les déséquipeurs. Surprise, Bojan sort en premier, on pensait qu'il fermait la marche. Il me rend ma clé de 13 que je lui avais prêté...puis après quelques secondes, question de Géry:

-"comment elle va faire Petra pour retirer la plaquette qui reste sans avoir de clé ?"

Silence...

Ah oui tiens...Bojaaaaan? You must give my key to Petra!

Heureusement, il peut rapidement rejoindre Petra sans chipoterie grâce la corde de la VVS et les voilà rapidement sortis!

Encore une descente rondement menée !

Il est temps de boire le verre de l'amitié à la Brasserie du moulin où nous mélangerons français, anglais et slovène pour raconter nos aventures montagnardes et spéléologiques en tout genre!

Très chouette Brasserie que je ne connaissais pas, je retiens pour la prochaine sortie de l'Astragale dans le coin! C'est toujours enrichissant les interclubs


samedi 27 septembre 2025

Galerie des Sources, le 21 septembre 2025

Participants : Manel, Arthur, Géry, John de l'ESB et Virginie des Suspendus

Le rendez-vous était fixé à 10h20. J’arrive un peu plus tôt et en profite pour aller prospecter dans les hauteurs de la colline de la Galerie des Sources en passant par le village de Châleux. A la redescente, du haut du pont qui passe au-dessus du chemin de fer, je distingue une voiture à côté de la mienne mais je ne la reconnais pas. Arrivé au point de parking, je comprends que c’est celle de Virginie. On papote car les autres ont 30 minutes de retard. Et en effet ils arrivent à 11h. On papote encore tous un bon moment pendant notre équipement. Enfin, nous sommes partis. Le talus d’accès à l’entrée supérieure est toujours aussi éreintant.  Arrivé le premier, j’ouvre la porte et c’est aussi moi qui ferme la marche et referme la porte.

La 1ère partie de la descente est facile. Dans la salle qui précède la salle de l’entonnoir, je m’en vais une nouvelle fois scruter l’éboulis. Rien de neuf cette fois-ci. Je rejoins les autres qui partent dans l’entonnoir et l’on descend jusqu’au carrefour qui à droite va vers le réseau Daniel et à gauche vers les siphons.

Nous arrivons à notre carrefour cible où l’on va se séparer. En haut, au-dessus de nos têtes une très haute diaclase-cheminée se développe mais on ne distingue aucun amarrage. Arthur équipe pour descendre le puits à droite avec Manel et Virginie. Tandis que Géry s’engage dans la main-courante ardue vers le haut à gauche. Je le suis et tout le long nous entendons et voyons l’autre équipe en-dessous de nous. Géry arrive à un palier et double l’équipement qui est un peu folklorique. Il va scier en tête de puits un mousqueton ovoïde qui gêne l’équipement d’une broche et retirera également un mousqueton qui s’avèrera plus tard être un mousqueton de son ancien club !


Il descend et fait un fractio jusqu’à une salle boueuse au-dessus du siphon 1. Je le rejoins et je descends plus bas pour aller voir le siphon de plus près. La ligne de vie part à gauche donc vers le siphon de l’entrée inférieure. C’est par ce siphon que les 1er explorateurs sont arrivés dans la grotte et à droite il y a un deuxième tronçon de siphon. Géry ne se fait pas prier et remonte. Je lui dis que je vais attendre les autres qui devraient me rejoindre ici.

Je distingue alors un trou au plafond de la salle boueuse. Je vois que l’escalade est possible mais un peu expo. Je tente le coup et monte suffisamment pour voir qu’il y a bien un passage qui se prolonge mais aussi du carbure dans le plafond donc ce n’est pas neuf. Comme je suis seul, je désescalade. J’entends que les autres ne se sont pas encore engagés, je vais prendre froid alors je commence à remonter lentement, le puits est beau, il y a du concrétionnement blanc et gris. A mi-hauteur, il y a une corde rouge qui m’intrigue, je suis tenté de m’y engager et je ne vois pas de trace d’amarrage ou trou qui aurait permis de grimper. La corde n’aurait-elle pas été mise en place depuis le haut ? Cela restera sans réponse car je continue ma remontée, je rejoins le palier et de là je contemple la très haute cheminée qui surplombe la main-courante. Il y a une corde à mi-chemin et une échelle de corde suit et monte très haut. Encore quelque chose à vérifier une prochaine fois.

J’entends alors que Arthur et Manel vont me rejoindre mais c’est dur pour Manel. Enfin au palier, je la conseille pour se rétablir sur celui-ci. Bon, comme j’ai déjà ramené la corde, ils ne descendront pas. Au moins ils auront vu le beau passage et la cheminée impressionnante. C’est donc retour au carrefour, j’y vais en 1er. Manel a plus dur que dans l’autre sens, je lui donne quelques trucs pour qu’elle puisse avancer de tronçon en tronçon. Géry et Virginie nous attendent  au-delà du carrefour. On casse un peu la croûte et nous remontons. Arrivé dans la salle de l’entonnoir, je m’en vais essayer de retrouver le passage étroit qui donne accès directement au réseau CPL, je tombe dessus tout de suite, je ne vais pas loin et rebrousse.

Mes amis arrivent, et nous reprenons la remontée. Je suis devant Virginie, tout va bien jusqu’à ce qu’on arrive à la petite faille étroite. Virginie cale et commence à entrer en panique. Géry est derrière et moi devant et chacun va pousser, tirer et Virginie sera sauvée..

Tout le monde est vite dehors et après quelques chipos pour remettre le cadenas, nous dévalons le talus.



Il est déjà 17h. Manel et Arthur vont nettoyer un peu de matériel pendant que les autres discutent. Le temps passe vite et il est trop tard pour le pot de l’amitié.

Une bien chouette excursion aujourd’hui. TPST de 5h.

On en n’a pas fini avec la Galerie des Sources..


Trou du chien, le 31 août 2025

Participants : Aurélien, Géry, Frédéric, Manel et Grégory de l’ESB. Pascal de l’Astragale

Holala ! Mais qu’est-ce qu’on a encore profité d’une bonne sortie spéléo dimanche passé !


RV à Anseremme sur le petit parking en pleine nature près du trou du Chien.

Bingo ! : on a réussi à y caser nos 4 véhicules pour 6 participants …

Tout le monde s’y met pour admirer la salopette toute propre, mais pourtant pas neuve, de Manel.


Il n’y a que Frédéric et moi qui connaissons la grotte. Même Pascal n’y est jamais allé !

Ce dernier est prêt et avance déjà pour aller ouvrir la porte (cadenas UBS) et commencer l’équipement vers le parcours classique.

J’arrive ensuite et commence l’équipement du circuit bis suivi d’Aurélien et Manel.

Descente de l’étroiture verticale.

J’attache directement le début de corde sur un premier AN entre les jambes d’Aurélien …

Un fusion et hop, descente … Passage à gauche et hop, début d’une vire.

Les spits sont toujours opérationnels, tant mieux ! …

Et hop, rappel jusqu’en bas alors que la corde couine de plaisir dans mon descendeur.


Je constate que Pascal a fini son équipement et que Frédéric encadre Grégory avec attention.

Maintenant qu’on est tous réuni, Pascal s’essaye à cette fameuse grimpette et ramping étroit vers la

salle Martine.

Aurélien essaye par la gauche. Sans succès. Essaye à droite. Il avance et repère la fameuse gourde

rouge coincée au fond d’une fissure depuis … des dizaines d’années ! (je l’ai toujours connu là ! ...)

Frédéric, Manel s’y frottent également … mais c’est dur ! Ça glisse en plus ...

Ils ont tous essayé mais ont dû finalement abandonner.

Chapeau pour l’effort de toute façon !



Ils sont rares ceux qui sont parvenu à monter et redescendre jusqu’à la (minuscule) salle Martine.

Moi, je suis resté là, à regarder les fronts suer en me souvenant que dans le passé (lointain), j’ai quand même une fois réussi ce challenge.

Ha ! Si John avait été là, on aurait pu marquer un point quand même !


Retour en marche arrière, en inversant les groupes.

C’est Frédéric qui déséquipe le parcours bis et c’est Manel qui entame son tout premier déséquipement sur le parcours classique.

Avant tout, je lui donne les consignes d’usage : défaire le noeud en bout de corde, au fractionné : dévisser d’un demi-tour la virole du mousqueton, passer le fractio … clé de 13 pour dévisser la vis de la plaquette, défaire les noeuds, bourrer le kit, etc. ...


Je passe devant et l’attends à chaque étape. Et j’ai l’oeil ! …«

Ha ben non fifille ! C’est pas la vis de la plaquette du mousqueton sur lequel t’es longée qu’il faut dévisser d’un demi-tour ! » Houps ! …

Petit à petit, nous remontons en décalé. Et tout se passe bien.

Pascal m’attend au sommet du puits. Ma sacoche m’empêche de m’extraire du passage.

Marche arrière, marche avant … On passe à Pascal le kit bourré.


Voilà « l’étroiture » … . J’enlève mon matos et passe sans accroc. Ouf !

Idem pour Manel évidemment, bien plus svelte que d’autres …

Et c’est encore elle de corvée pour fermer le cadenas, toujours aussi compliqué à manipuler à l’aveuglette.


TPST : un bon 2h30 seulement. Mais quand c’est court, c’est parfois bon aussi …


Photos de groupe au parking et RV à l’Auberge « Freyr ». Mais c’est fermé ! Ha bon !? ...

RV à la place d’Anseremme. Nous nous attablons à la terrasse de la « Colonie d’Anseremme ».

Rien ne presse, on a le temps de pinailler.

Les discussions vont bon train et de nombreuses infos passent ...


Merci à tous pour ces bons moments qui font le sel de la vie !


Le rapporteur désigné de force : Géry



mercredi 16 juillet 2025

Abîme de Nettinne, le 13 juillet 2025

 

Participants ESB : Géry, Arthur, John et Johnny du GSCT

Après vérification de quelques phénomènes karstiques dans un massif à quelques km, je rejoins, en retard, mes camarades sur le parking de la Grotte de Notre-Dame du Rosaire. C'est un peu le déluge le long de la rivière. Les arbres coupés sont laissés en place. 

Une fois prêts, nous allons vers le massif en face. La végétation est dense et je parviens à trouver une sente qui nous mène aux affleurements. L'entrée en trou de serrure est là. Belle forme mais c'est bien étroit. Géry joue aux AS et nous place une corde sur un beau Y, elle nous servira pour ressortir.

Ensuite cela s'élargit. Géry reste à la manœuvre pour équiper d'amarrage naturelle en amarrage naturelle pour atteindre les seules broches de la cavité alignées mais pas correctement regroupées.

 Il continue jusqu'en bas, près du lac et mon job est d'équiper pour atteindre le "niveau moyen supérieur", un nom un peu incohérent.. 

J'équipe sur 2 broches puis je fais un changement de cordes pour rejoindre Géry. Arthur fait de même mais Johnny préfère nous atteindre au niveau moyen supérieur. Géry m'apprend que le lac est en général bien plus haut. Il est bien beau, toutefois, en plongée, il ne mène nulle part. Nous n'essayons pas de rejoindre le niveau moyen inférieur. Géry cherche sans succès 2 spits..

Nous remontons à hauteur de Johnny. Je casse la croute. Et nous voilà partis dans ce niveau moyen supérieur. On part dans tous les sens. Et nous atteignons la "Grande Salle". Quelle blague ! Grande elle est mais pas en hauteur, on ne fait que ramper. Vers la droite, je parviens aux marmites et coupoles et sur le retour le petit bonhomme de boue à la guitare me surprend. 

Arthur part dans d'autres étroites galeries sans suite. Il n'y a aucun courant d'air dans cette cavité. Ici et là, il y a pas mal de sédiments que l'on pourrait dégager mais sans garantie. Nous rejoignons Géry et Johnny qui m'indique avoir vu un regard. Je pars voir et je trouve les deux autres petits lacs, qualifions les plutôt de flaques d'eau.. Bon, on a tout vu semble-t-il et nous prenons le chemin de la sortie. Arrivés face aux cordes, nous décidons qu'Arthur déséquipera la corde qui va jusqu'à l'entrée. Et pour moi ce sera celle que j'ai équipée. 

Tout cela se passe très bien et arrivé proche de la sortie, j'entend Géry qui souffle pour négocier la sortie. Pour Arthur et moi cela va un peu mieux vu notre gabarit. Et nous sommes dehors.

Sur le parking il fait bien chaud. Comme il n'y a pas de troquet à proximité nous tirons les conversations en longueurs sur .. des sujets médicaux, et j'en suis un peu responsable et puis on se dit au revoir.

Une sortie bien sympathique, pas très longue et une découverte pour Arthur et moi.